Drimia maritima
Drimia maritima
Ordre | Liliales |
---|---|
Famille | Liliaceae |
Genre | Drimia |
2n =
Origine :
sauvage et cultivé
Français | |
---|---|
Anglais |
- médicinal
Sommaire
Description
Noms populaires
Classification
Drimia maritima (L.) Stearn (1978)
basionyme :
- Scilla maritima L. (1753)
synonymes :
- Urginea maritima (L.) Baker (1873)
- Charybdis maritima (L.) Speta (1998)
Cultivars
Histoire
Usages
- Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)
Cette plante est réputée toxique mais a cependant quelques emplois, entre autres, comme tonicardiaque.
Selon GATTEFOSSÉ (1921), la « scille » est, avant tout, un abortif et un aphrodisiaque dont l'emploi doit, de plus, être prudent du fait de sa toxicité ; ainsi :
Ces usages s'ajoutent à ceux cités par BOUQUET (1921) rapportant que :
L' « oignon d'Égypte » était un diurétique et émétique, très apprécié au siècle dernier (CHOPRA et al., 1960), mais ces actions sont aujourd'hui considérées comme effets secondaires de son action sur le cœur. Les mêmes auteurs révèlent également qu'à dose excessive la " scille " provoquerait des vomissements violents et des diarrhées. PARIS et MOYSE (1967) notent des préparations, sous forme de poudre, de teinture ou d'extrait et indiquent que la " scille " est un expectorant et un bon diurétique " azoturique " employé pour les insuffisances cardiaques, les néphrites chroniques, l'hydropisie rénale, la cirrhose ascitique. Pour KEITH (1965), cette espèce très amère agit, à faible dose comme expectorant et à forte dose comme émétique et a sur le cœur la même action que la digitaline. L'intérêt diurétique et tonicardiaque de cette " scille " (ar. = ansal) est confirmé par LEMORDANT et al. (1977). BOUQUET (1921) signale l'espèce comme toxique pour les rongeurs. Malgré des affinités botaniques avec Ornithogalum amaenum, les deux espèces présentent des caractères différents de toxicité. Ainsi Ornithogalum amaenum (= Battandiera amoena) agit principalement sur le tube digestif et le foie alors qu'Urginea maritima, quoique provoquant une vive inflammation gastro-intestinale, détermine surtout des lésions du côté des reins (FOLEY et CEARD,1924). |