lets qui les recevaient en leur barbouillant la figure de noir ». A. de Chesnel, ''Dict. des superst.'' — « A celui qui demande quand ? et à qui on ne veut pas répondre, on répond évasivement : « L'année où les nèfles étaient si grosses qu'il n'en fallait que trois au boisseau ». Loiret, c. p. M. J. Poquet. Même facétie dans le Centre, selon Jaubert. — « On vous donnera des nèfles = ''vous n'aurez rien'' ». Furetière, 1708. « Je n'ai pas eu cette chose pour des nèfles = ''pour rien'' ». Fur., 1708 — « ''Es pas per de nèspros'' = ce n'est pas pour rien [que je travaille] ». Aude, c. p. M. P. Calmet. — « Ce sont des neffles ces discours = ''ces discours ne signifient rien'' ». Duez, 1678. — « Je n'en donnerois pas une nèfle ». ''Arlequin misanthrope'', comédie, 1696, acte I, sc. VIII. — « ''Ecrivain de neffle'' = écrivain public de nulle valeur ». Berthaud, ''Paris en vers burlesques'', 1660, p. 50. — « Cité de neffles = ''ville de rien'' ». 17e s., Saint-Amans, ''Rome ridicule''. — « ''Nespolino'' = un jeune néflier, un jeune badin ». ital., Duez, 1678. — « Arrécattét aquére mésple = ''serre bien cette nèfle, mets cela dans ta poche, attrappe'' ». Orthez (B.-Pyr.), c. p. M. L. Batcave. — « ''Un cure-mesples'' = un vide-nèfles, un imbécile ». Béarn, c. p. M. L. Batcave.
== en cours ==
« ''Baï fén énfilà dé nespros'' = va-t-en enfiler des nèfles ; va te promener, laisse-moi tranquille, tu n'auras rien de ce que tu demandes ». Aude, c. p. M. P. Calmet.