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La '''MORPHINE ''' (C33H20AzO° C<sub>55</sub> H<sub>20</sub> Az O<sub>6</sub> + 2HO2 HO) (1) estime <ref></ref> est une substance alcaline, blanche cristallisant , cristallisant en aiguilles à quatre faces, inodore, d'une saveur amère, insoluble dans l'eaiîeau froide, soluble dans 92 parties d'eau bouillante,dans ZiO 40 d'alcool anhydre; très-peu solubledans l'éther, se dissolvant dans les corps gras, les huiles volatiles, les alcalis caustimiescaustiques formant avec, les acides des sels définis, donnant avec les sels de fer peroxydes peroxydés et l'a-cide acide iodique une coloration bleue ou violette; l'acide azotique la colore en rouge, CeiCet alcaloïde se rencontre dans l'opium à l'état de méconate de morphine, et s'y trouve dansla proportion de 2 à 10 pour 100 en moyenne.
On peut s'assurer de la richesse de l'opium en morphine en versant de l'ammoniaquefaible dans un soluté d'opium. L'opium qui donne le précipité le plus abondant et lemoins coloré est le meilleur. On arrive -par des procédés qui ressortent de la pharma-cie pharmacie (2) <ref></ref> au dosage rigoureux de cet alcaloïde.
Les sels de morphine employés en médecine sont le chlorhydrate, l'acétate, le sul-fate sulfate ; le plus usité est le chlorhydrate, lequel est inodore, incolore, d'une saveur extrê-mement extrêmement amère, en poudre fine ou en cristaux très-déliés. Sa solubilité dans 16-partiesd'eau froide et à poids égal dans l'eau bouillante, le fait préférer à la morphine. Le sul-fate sulfate est plus soluble, mais n'est pas aussi universellement usité.
La '''CODÉINE ''' (C35Ha°Az05), découverte par Robiquet en 1832, est en cristaux volu-
mineux et transparents, octaédriques, solubles dans l'eau, l'alcool et l'élher (ce qui la
différencie de la morphine ; elle est laevogyre, amère et franchement alcaline. Elle n'est
colorée ni par l'acide azotique, ni par le perchlorure de fer; elle est insoluble dans les
alcalis. Elle forme avec les acides des sels cristallisables ; c'est en effet du chlorhydratedouble de morphine et de codéine (sel de Gregory) qu'on l'extrait. La teinture de noix
de galle précipite abondamment les sels de codéine, ce qui a lieu d'une manière inoins
complète pour les sels de morphine. La codéine existe dans l'opium dans une propor-
tion de 1/2 à 1 pour 100.
La NARCÉIME '''NARCÉINE''' (C32H2*AzO'°), découverte par Pelletier en 1832, se présente sousk
forme d'une matière blanche, neutre, très-amère, soyeuse, en aiguilles fines allongées
formant des prismes à quatre pans ; peu soluble dans l'eau froide, plus dans l'eau bouil-
diés.
La '''NARCOTINE ''' (C4GH25AZ01'4), connue aussi sous le nom de sel de Derosne, du nom
du chimiste qui l'a découverte en 1803, est une matière solide, blanche ou un peu jau-
nâtre, inodore et insipide, cristallisant en prismes droits à base rhomboïdale, fusible,
avec eux des sels très-amers. L'opium en contient de 1 à 8 pour 100.
La '''THÉBAÏNE ''' (C23H14Az05, suivant Kane; C38H2«AzO°, suivant d'autres auteurs),
découverte par Thiboumery, forme, des cristaux blancs en aiguilles courtes, solubles
dans l'eau, l'alcool froids et dans l'éther. Elle est plus acre qu'amère, alcaline, fusible aà 130 degrés ; elle ne rougit pas par l'acide nitrique, ne donne pas de coloration bleue
avec les sels de fer peroxydes. Elle forme avec les acides dilués des combinaisons cris-
tallisables encore peu connues.
La '''PAPAVERINE ''' (C40H2,AzO8), découverte en 1848 par Merk, de Darmstadt, res-
semble à la narcotine, et bleuit par l'acide sulfurique concentré.)
(2) Voyez Annuaire de Bouchafdat, 1858, p. 5.
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PAVOT. [749]
r [gg usages alimentaires, se rapprochent de l'huile d'olive. D'une belle couleur