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Pommade, 2 à 8 gr. d'extrait par 30 gr. d'axonge, en frictions.
['''Emplâtre de belladone. ''' — Cet emplâtre est préparé par la méthode de Planche, qui consiste à incorporer l'extrait glucosique dans une masse emplastique. C’est un excellent fondant ; on l'applique en écusson, dans les adénites et les tumeurs douloureuses.]
''Atropine'', ou 2 millier. à 1 centigr. progressivement et avec beaucoup de précaution. A la dose de 1 centigr. pour début, elle peut produire de grave» accidents.
Teinture d'atropined’atropine, 1 goutte dans un demi-verre 'd'eau d’eau comme prophylactique de la scarlatine pour un enfant de cinq ans ; — riw •ë',uttes 2 gouttes à dix ans> , — 3 à quinze ans.
[Mais on emploie plus souvent, pour le même usage, la teinture de belladone à dose progressive de 6 à 20 gouttes dans un verre d'eau sucrée pris par cuillerées à bouche.
Pour l'examen ophthalmoscopique, on élève la dose jusqu'à 20 centigr.
Solution titrée pour injection sous-cutanée : atropine,30 centigr. ; »aueau, 30 gr. (Béhier). Injectez de 1 à 5 gouttes. Inusité à l'intérieur.
Les doses du sulfate d'atropine sont les mêmes que celles de l'alcaloïde.
Le valérianate se donne en potions ou en granules (Michea) à la dose de 1 milligramme par jour.)
[''Papiers belladones et atropines,''. — Les extraits de belladone sous forme de solutions ou de pommades, l'atropine et son sulfate, sont journellement employés depuis quelques années dans les maladies des yeux. Leur dosage par gouttes est très-infidèle, et peut-être souvent la cause d'accidents graves. D'un autre côté, les collyres ainsi appliqués coulent sur le globe oculaire et se répandent au dehors, ou bien ils sont très-rapidement absorbés. C'est dans le but d'obvier à cet inconvénient que Streatfield a proposé des papiers belladones et atropines. Ce sont des fragments de papiers sans colle imprégnés de solutions d'extraits de belladone ou d'atropine ; mais ici encore les doses étaient indéterminées. C. Le Perdriel fabrique ces papiers sous le nom de ''collyres secs gradués'' ; ce sont, des fragments de papier de Berzélius de 5 centimètres de côté divisés en 25 centimètres carrés ; ceux-ci sont à leur tour subdivisés en demi et en cinquièmes de centimètres carrés. Chaque centimètre carré reçoit exactement une solution, soit de 1 centigr. d'extrait de belladone, soit de 1 milligramme de sulfate d'atropine, de sorte qu'en découpant avec des ciseaux le papier correspondant à la quantité de principe actif qu'il veut employer, le médecin' peut à volonté appliquer à l'instant même sur l’œil ou ailleurs le médicament qu'il porte dans son portefeuille. Hart a modifié le procédé de C. Le Perdriel; il incorpore les principes actifs dans de petits pains à cacheter en gélatine que l'on l’on humecte d'eau d’eau et que l'on applique sur l'oeil ; mais ici le dosage ne nous paraît pas aussi exact ni aussi facile qu'avec les papiers gradués: il est bien entendu que cette forme d'administration des médicaments peut être appliquée à toute autre substance active (calabar, esérine ou calabarine, morphine, strychnine, etc.), et qu'on pourrait l'appliquer à la méthode endormir)',',endermique.]
L action de l'atropine, comparée à celle de la poudre de racine de belladone, peut-être estimée dans le rapport de 20 à 1.