Ryania pyrifera (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Ryania pyrifera (Rich.) Uittien et Sleumer
Synonymies
- Patrisia pyrifera Rich ;
- Ryania sagotiana Eichler
Nom vernaculaire
- Créole : —
- Wayãpi : —
- Palikur : kuuku ariut.
Écologie, morphologie
Arbre petit à moyen de forêt primaire.
Collection de référence
Lescure 832.
Emplois
Chez les Palikur, l’écorce, mise à macérer dans l’eau froide, est à la base d’un collyre pour éclaircir la vue. La macération est mise à reposer pendant une nuit, filtrée puis, tous les matins, instillée dans les yeux avec un coton.
Étymologie
- Palikur : kuuku ariut, de kuuku, « terme générique pour les petits rongeurs » et ariut, « fruit », car le fruit ressemble à l’œil de ces animaux.
Chimie et pharmacologie
D’une autre espèce du même genre, présente en Guyane française, Ryania speciosa Vahl, des pyridines carboxylées dénommées ryanodines ont été isolées (JEFERIES et al., 1992) ; celles-ci possèdent des propriétés insecticides et sont employées dans certains pays comme agro-pesticide [1].
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- ↑ L’ensemble du genre Ryania est considéré comme toxique par les populations d’Amazonie (RIBEIRO et al., 1997). Ryania speciosa Vahl est réputée très toxique. Elle est utilisée comme poison de pêche chez les Paumari, comme insecticide au Pérou et pour se suicider ou empoisonner son prochain chez les Maku (DUKE et VASQUEZ, 1994).