Qoulb (Ibn al-Baytar)

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Qilqil
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Qalânnech


1823 - Qoulb, Lithospermum.


Nom accepté : [[]]

[3-104]

Ce mot s’écrit par un qaf affecté d’un dhamma, un lam quiescent puis un bd souscrit d’un point.

  • Soleimân ben Hassân. On lui a donné ce nom qui est un des noms de l’argent, parce que sa graine rappelle l’argent par sa blancheur et sa consistance. Cette plante croît abondamment en Espagne, où elle est bien connue. Je ne l’ai rencontrée dans aucun des cantons de Syrie que j’ai parcourus, mais je l’ai trouvée dans le Diâr-Belcr, dans les environs de la ville d’Amid, vis-à-vis de la tour de l’ermitage, xxx xxx, appelée la Tour de Saleh, lUall ~y>, près du moulin qui se trouve là; je l’ai trouvée en automne.
  • L’auteur. Je ne pense pas que ce soit le habb el-kolet, xxx xxx, dont j’ai parlé à la lettre ḥā (voyez le n° 579); je crois au contraire qu’il s’agit d’une tout autre plante.

Tel est ce paragraphe dans notre manuscrit et chez Sontheimer. I1 est évidemment incomplet. On le rencontre ailleurs sous la forme suivante : « Cette plante porte dans le langage vulgaire de l’Espagne le nom de Saxifrage, dont le sens est qui casse les pierres, et en grec le nom de Lithosfermon, qui signifie graine pierreuse.

  • Dioscorides, livre III. Ses feuilles ressemblent à celles de l’olivier, mais sont plus longues, plus molles el plus larges , las inférieures sont étalées sur le sol. Ses rameaux sont droits, minces comme ceux du schœnanthe, consistants, terminés par une sorte de tige bifurquée, à feuilles petites, au milieu desquelles sont des graines dures comme de la pierre, rondes et blanches, à peu près du volume de celles d’orobe. Elle croît dans les lieux rocheux et élevés. Prises dans du vin, les graines sont lithontriptiques et diurétiques.
  • El-Ghafeky. Elle est emménagogue. Elle convient contre l’asthme, le dévoiement et les hémorroïdes. Elle tarit le sperme. On la donne à la dose de deux drachmes. » Les noms géographiques cités par Soleimân ben Hassân ont été altérés ici singulièrement. (Voyez les nos 579 et 1873.) Les manuscrits de l’Escurial sont conformes à notre lecture.