Macfadyena unguis-cati (Pharmacopées en Guyane)

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Macfadyena uncata
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Mansoa alliacea


Macfadyena unguis-cati. Fleurs de griffe chatte



Macfadyena unguis-cati (L.) A. Gentry

Synonymie

  • Bignonia unguis-cati L.

Noms vernaculaires

  • Créole : griffe chatte [grif-chat] [1].
  • Wayãpi : anɨla pãpẽ.
  • Palikur : msibiu awak, iwan akiwira.
  • Portugais : andirapoampé.

Écologie, morphologie

Liane fine commune en végétation ripicole, reconnaissable à ses vrilles en forme de griffe.

Collections de référence

Grenand 9 ; Jacquemin 2479 ; Moretti 418 ; Moretti-Damas 136 ; Oldeman 2072.

Emplois

Les Créoles utilisent cette espèce comme Macfadyena uncata (cf. aussi Hibiscus rosa-sinensis, Malvacées).

Les Wayãpi utilisent la plante entière préparée en décoction fébrifuge appliquée en lavage externe.

Les Palikur utilisent pour soigner la toux soit la plante entière, soit les feuilles et les racines associées à l’écorce de Tabebuia serratifolia (Bignoniacées). Le remède est préparé en décoction qui est bue mélangée à du miel [2].

Étymologie

Les divers noms vernaculaires signifient soit « griffe de chauve-souris » (Wayãpi, palikur, portugais), soit « griffe de chat » (créole) ou encore « griffe d’iguane » (palikur). Ils font référence aux vrilles en crochet caractéristiques de cette liane.

Chimie et pharmacologie

Le genre renferme des iridoïdes (ADRIANI et al., 1982) ; des saponines dérivées de l’acide quinovique ont été isolées à partir de racine de Macfadyena unguis-cati récoltées au Pérou (FERRARI et al., 1981).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Macfadyena uncata et Macfadyena unguis-cati sont pour le non-spécialiste assez difficiles à distinguer.
  2. La tige préparée en tisane est utilisée par les Amérindiennes du nord-ouest de la Guyana pour soigner la métrorragie. Abuser de ce remède peut rendre stérile (VAN ANDEL, 2000).