Galega (Rolland, Flore populaire)
De PlantUse Français
Sommaire
[Tome IV, 173]
Galega officinalis
- galegOy gralega, galea, regalea, regallicum, herba gallica, ruta gaîlica,
- herba galeni, herba daneta, herba marianica, herba nesa, g'mrca^
- giarga, castracana^ capragina, caprego, pestichiariay peitichiaria, lat du moyen âge, Diefenbach.
- caprago, lat. du 13" s., Petrus de Crescentiis, cité par Meyer, Gesch. d. Bot.
- rutta capraria, cratega, anc. nomencl. (1592), Ratzenberger.
- galligai'ia, capragine, anc. nomencl. (15* s.), J- Camus, L'op. sal., p. 40,
- onobrychis, regalega, anc. nomencl. (16" s.), Mattirolo.
- herba sarracena^ fcenigraecum sylvestre, anc. nomencl., Brasavolus, IfïSfi,
- cicer sacerdotalis^ anc. nomencl., Alonso, 1606.
- rue-chèvre, f., angevin du 17« s.. Annales de la soc. Unn. de Maine-ei-L.^
- 1853, I, 123.
- rue chevrière, f., franc., Duez, 1664.
- rue de chèvre, f., franc., Duez, 1664; etc., etc. [Les chèvres Ë[ui en mangent ont beaucoup de lait].
- rudo dé cabro, f., provenç., Réguis.
- galégay m., franc., Savary, 1741 ; etc.
- nias d*Espagne, m., Pithiviers (Loiret), r. p.
- sainfoin d'Espagne, m., franc., Vilmorin, FI. de pleine tetTe.
- sinfouin de gardrin, m., Pas-de-Calais, c. par M. B. de Kerhervé.
- sinfouin de jardrin, m., Maillezais (Vendée), c. p. M. Ph. Télot.
- Uivanè%e, f., franc., Nemkich, 1793.
- gulbatte, f., Saint-Georges-des-Groseilliers (Orne), r. p. (Nom usité par les herboristes de la localité).
- faux indigo, m., franc., Boitard.
- faux indigotier, français, Lecoq, 1844.
- castracane, italien, Murât cri. Délia peste, 1721, p. 130.
- sayacena, italien, Duez, 1678.
- gaUtga, italien, Economia, 1650, p. 450. (Hà virtu maravigliosa coniro la
- peste).
- graliga, gralega, iial., J. Schenkius a Grafenberg, Observât, medicœ, Fraocof. 1609, p. 1002 (1).
(1) Schenkius rapporte l'histoire d'un lézard qui chaque fois qu'il était blessé par une vipère, allait manger du galega, et reprenait de nouvelles forces pour le combat.
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- lavamani, lavanese, ital., Do Pinet, Comment, de Matthiole, 1660, p. 383. (Nos Toscans s'en escurent les mains, pour oster la terre quMis ont parmy les doitz, ny plus ny moins qu'on feroit de savon).