Elephantopus mollis (Pharmacopées en Guyane)

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Eclipta prostrata
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Emilia sonchifolia
Elephantopus mollis. Jeune pied de langue de boeuf en fleur



Elephantopus mollis Kunth

Synonymies

  • Elephantopus scaber L. var. tomentosus Sch. Bip. ex Baker ;
  • Elephantopus tomentosus L.

Noms vernaculaires

  • Créole : langue de boeuf [lang-béf], verveine blanc [vervenn-blan].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : pak anen.
  • Aluku : man kuantu.
  • Portugais : língua-de-vaca.

Écologie, morphologie

Herbe rudérale et praticole très commune.

Collections de référence

Berton 202 ; Grenand 1592 ; Prévost 3335.

Emplois

Chez les Créoles et les Palikur, la décoction de cette petite herbe est appliquée sur les échauffis (mycoses). Chez les Créoles, la décoction, frottée sur les tétons des seins, sert à sevrer les enfants. Les Palikur l’associent parfois pour le même usage à Caryocar microcarpum (Caryocaracées) [1].

Étymologie

En dehors de l’aluku, tous les noms vernaculaires cités ci-dessus signifient « langue de boeuf » et se réfèrent à la forme et à l’aspérité des feuilles.

Chimie et pharmacologie

Cette espèce renferme un sesquiterpène lactone antitumoral, la déoxyéléphantopine (LEE et al., 1975).

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  1. Chez les Brésiliens du Para, cette plante, en association avec le cumin (Cuminum cyminum L.), est un abortif préparé en décoction buvable (FURTADO et al., 1978). Les Aluku préparent un remède alexitère avec les feuilles, en association avec les graines d'Aframomum melegueta K. Schum. (Zingibéracée) et de l'argile blanche (FLEURY, 1991).