Citrus sinensis (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Citrus sinensis (L.) Osbeck
Synonymie
- Citrus aurantium L var. sinensis L.
Noms vernaculaires
- Créole : orange [joranj, zoranj], orange douce.
- Wayãpi : apɨ
- Palikur : uwas.
- Français : orange.
- Portugais : laranja.
Écologie, morphologie
Mêmes remarques que pour l’espèce précédente.
Collection de référence
Jacquemin 1500.
Emplois
Les feuilles sont utilisées par les Créoles et les Palikur pour soigner la grippe. Elles servent à préparer une tisane aromatique. La décoction de la partie interne du zeste est considérée comme vomitive par les Palikur.
Les Wayãpi qui l’ont empruntée au XIXe siècle aux ethnies de la côte en usent comme les Créoles.
Chimie et pharmacologie
D’après PARIS et HURABIELLE (1981), les fruits des Citrus renferment de l’acide citrique, des glucides, de la pectine, des huiles essentielles, de la vitamine Cl, et des hétérosides flavoniques.
Ces derniers sont surtout abondants dans le péricarpe ; la plupart appartiennent au groupe des flavanones dont les principaux sont : l’hespéridoside, le naringoside et l’ériodictyoside avec de faibles quantités de flavones et de flavonols. Ces substances appelées citroflavonoïdes sont utilisées dans la pharmacopée actuelle dans tous les cas de fragilité capillaire. La peau des fruits est colorée par des caroténoïdes. On trouve des huiles essentielles dans les feuilles et les fleurs, et les tisanes préparées avec ces organes sont stomachiques et antispasmodiques.