Chîtèredj (Ibn al-Baytar)

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Choudânîk
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Cheïlem


1369 - Šīṭirǧ – Chîtèredj - Lepidium.


Nom accepté : [[]]

[2-353]

C’est une plante que les Berbères appellent ou’ssâb cūṣṣāb.

  • DIOSCORIDES, II, 205. C’est une plante connue dont on fait une préparation avec du lait, du sel et de l’eau.
  • GALIEN, Xème livre Miamir (des médicaments selon les lieux), d’après Damocratès. C’est une plante qui croît abondamment dans les cimetières, sur les vieux murs et dans les lieux incultes. Elle ne se flétrit jamais; toutefois, elle est de couleur rouge et ses feuilles ressemblent à celles du cresson alénois. Sa tige s’élève à environ une coudée. Elle porte en été des feuilles minces qui persistent jusqu’aux froids; une fois l’air refroidi, les feuilles tombent des parties desséchées de la tige. Quelques-unes restent vers la racine. Pendant l’été, la tige donne des fleurs petites, à folioles nombreuses, de couleur blanche comme du lait, contenant des graines d’une extrême petitesse, que l’on a peine à voir, tant elles sont petites. La racine a une odeur très forte. Elle ressemble au cresson alénois.
  • LE MEME, au chapitre vu des Médicaments simples.
  • DIOSCORIDES.
  • AVICENNE. Elle guérit le vitiligo et la lèpre blanche, les excoriations de la gale, employée en frictions dans du vinaigre. Prise à l’intérieur, elle est salutaire contre les douleurs des articulations.

Sprengel voit dans le lepidion de Dioscorides le Lepidium latifolium. Il ajoute que le chîtèredj d’Avicenne est tout autre chose. En voici la raison : Avicenne parait avoir fondu l’article lepidion avec l’article iberis qui suit. D’autre part on lit en note marginale de la traduction arabe de Dioscorides : « Stephân y a vu le chîtèredj, mais en réalité c’est autre chose ; c’est l’ou’ssâb. » Cette note est donnée comme provenant d’Ibn el-Bêïthâr,