Bosser (Ibn al-Baytar)

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Bostân abrouz
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Bessa’ïra


284 - Bosser, Datte verte.


Nom accepté : [[]]

[1-226]

  • Galien, Aliments. Dans les pays qui ne sont pas bien chauds, la dallejm*} ne saurait mûrir parfaitement, de telle sorte qu’on ne peut la sécher et la conserver. Aussi les habitants de ces pays mangent la datte verte tant qu’elle dure, et ceux qui en font usage se remplissent le corps d’humeurs crues, ce qui leur occasionne des horripilations, • des frissons difficiles à calmer et des obstructions du foie.
  • Dioscorides.
  • Ibn Massouîh. La datte verte est chaude au premier degré et sèche au second. La preuve de sa chaleur est sa douceur; celle de sa sécheresse est son acerbité et sa tonicité. En conséquence, elle est bonne aux gencives et à l’estomac et resserre le ventre. Elle entraîne des gargouillements, des vents et de la tuméfaction, surtout si on l’ingère après avoir bu de l’eau. La meilleure est celle qui est molle et douce : alors elle ne séjourne pas longtemps dans l’estomac. Ainsi en est-il de la datte appelée h’asiouân yi_^~2l(?), de la datte sucrée jiUlj^o, et d’autres dattes pareilles parfaitement mûres et molles. Il vaut mieux en sucer le jus et rejeter les parties sèches que la manger en entier.