Aphelandra aurantiaca (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Aphelandra aurantiaca (Scheidw.) Lindl
Synonymie
Hemisandra aurantiaca Scheidw.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : mulumulukwi.
- Palikur : —
Écologie, morphologie
Plante herbacée commune dans les sous-bois de forêt primaire ou les recrus forestiers.
Collections de référence
Grenand 259, 429.
Emplois
L’utilisation de cette plante semble restreinte aux Wayãpi. La macération des feuilles broyées est frottée sur le ventre des parturientes qui peinent à accoucher. Ce remède favorise ou accélère la naissance du bébé[1].
Étymologie
- Wayãpi : de mulu, « grossesse » et kwi, « tomber ». La propriété qu’ont les fleurs de Aphelandra de tomber au moindre choc est à l’origine de cette association symbolique entre la facilité de la chute et la difficulté de la naissance.
Chimie et pharmacologie
La présence d’alcaloïdes macrocycliques du type spermidine a été mise en évidence dans les racines de Aphelandra tetragona (Vahl) Nees ( FIEDLER et al., 1990) ; leur rôle dans la défense chimique de la plante a été évoqué.
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- ↑ La racine de cette plante sert à préparer un remède contre la surdité chez les Tikuna du haut Amazone (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).