Rutacées (Bellakhdar)

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Rubiacées
Bellakhdar, Pharmacopée marocaine traditionnelle, 1997
Salicacées

459

459. Citrus aurantium L. var. amara Link.

  • lāranj, lernej, nārenj (!).

460

460. Citrus aurantium L. ssp. bergamia (Wight & Arnott) Engl.

  • laymūn ḥlū, līmūn ḥlū (litt. : citron doux).
  • ḥāmmed beldī (litt. : citron du pays).

461

461. Citrus limetta Risso

  • līm

462

462. Citrus limon (L.) Burm. et Citrus aurantiifolia Swingle

  • ḥāmmed (!) (litt. : acide).
  • qarṣ, qareṣ (!).
  • līm (Oriental marocain).
  • līmūn (Tangérois) : partout ailleurs ce nom désigne l'oranger doux.
  • līmūn šott (!) : ce vernaculaire s'emploie aussi pour le pamplemousse.

463

463. Citrus limon (L.) Burm. forme hybride

  • limonette de Marrakech
  • līmūn bū-serra ; bū-serra (!) (litt. : le citron au petit nombril).

464

464. Citrus limonium Risso var. pusilla R.

  • petit limon d'Egypte
  • līm doqq, līmūn doqq (!).

465

465. Citrus medica L.

  • ṭrunj (!) : dans les livres, ce terme désigne généralement le citron ; au Moyen-Orient, ce mot s'applique parfois au pamplemousse (Citrus grandis (L.) Osbeck) et au pomelo (Citrus paradisi Macf. = Citrus decumana L. = Citrus maxima (Burm.) Merr.), lesquels ne sont connus chez nous que sous le nom de bamblamūs (corruption du français).
  • ez-zenbū’ (!).

466

466. Citrus sinensis (L.) Osbeck

  • līmūn, leymūn (!) : ces vernaculaires s'appliquent, dans certaines régions, au citron.
  • letšīn (!) (Fès, Oujda, Tanger, Marrakech). D'après Salmon (1906), sous la forme letšīn doq, ce vernaculaire s'appliquait, à la fin du siècle dernier, à Tanger, à la mandarine (Citrus deliciosa Ten.). Aujourd'hui, la mandarine est partout appelée mandarinā et la clémentine (forme hybride de la précédente) climentinā. Au Moyen-Orient, la mandarine est appelée sfefendī (Salmon, 1906).
  • bortuqāl, burtuqān (litt. : du Portugal) (livresque et moyen-oriental : Yémen, Palestine).

467

467. Haplophyllum vermiculare Hand. & Maz. ( = Ruta tuberculata Forsk.)

  • l-fījel (!) (poly.) : s'applique aussi à Ruta montana L., Ruta chalepensis L. et au radis.
  • āwermī (berbère) : s'applique aussi à Ruta montana L. et Ruta chalepensis L.
  • tiwraġin (Tissint).
  • šajarat er-rīḥ (Egypte, Boulos, 1983) (litt. : arbre des vents) : en raison de son usage contre l'aérophagie.
  • mejennin (Egypte, Libye, Le Floc'h, 1983, n° 232).

468

468. Ruta graveolens L.

  • rūṭa (!).
  • mrijjō (!).
  • zerrī’at r-rūṭa : pour les graines.

469

469. Ruta montana L. et Ruta chalepensis L.

  • l-fījel (!) : ce vernaculaire s'applique aussi, au Sahara, à une autre Rutacée qui sert de succédané à la rue : Haplophyllum vermiculare Hand. & Maz. et au radis.
  • āwermī (berbère) : ce vernaculaire s'applique aussi, au Sahara, à Haplophyllum vermiculare Hand. & Maz.
  • saẓāb, suẓāb (!) (livresque).