Physalis pubescens (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Synonymie
- Physalis surinamensis Miq.
Noms vernaculaires
- Créole : batoto [batoto], graine pòk [grenn-pòk], zerb à cloques.
- Wayãpi : ulu kɨ’ĩy.
- Palikur : matut.
- Portugais : camapu, juá-de-capote, mata-fome.
Écologie, morphologie
Herbe typique des défrichements récemment brûlés ; elle est commune partout.
Collections de référence
Jacquemin 2599 ; Lescure 373 ; Moretti 305 ; Ouhoud-Renoux 68 ; Prévost 4117.
Emplois
Selon les Créoles, les fruits seraient diurétiques et vermifuges [1] ; ils sont fréquemment consommés, après macération dans le vinaigre, comme condiment. L’infusion des feuilles est bue comme cholalogue. Il nous a été rapporté que les feuilles données en nourriture aux poules favorisent la ponte.
Étymologie
- Créole : batoto, du palikur matut, qui désigne la même plante. Graine pok, onomatopée du bruit que provoque le calice quand on le presse ; zerb à cloques, toujours en référence au calice gonflé autour du fruit.
- Wayãpi : de ulu, « colin de Guyane » (Odontophorus guianensis) et kɨ’ɨy, « piment », parce que cet oiseau consomme les petits fruits ressemblant à des piments.
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- ↑ Au Brésil, le thé de la racine est utilisé pour traiter les infections urinaires et comme hépatoprotecteur. Les feuilles sont cholagogues (LE COINTE, 1947 ; ALBUQUERQUE, 1989 ; COELHO-FERREIRA, 2000). Dans le nord de la Guyana Physalis angulata est utilisée comme vermifuge, diurétique, pour soulager les douleurs menstruelles et en bain pour traiter une dermatose appelée maladie de la peau de serpent (VAN ANDEL, 2000).
Les racines sont considérées comme fébrifuges, voire antipaludiques, par plusieurs ethnies amazoniennes du Brésil et de Bolivie (BOURDY, 1999 ; MILLIKEN, 1997 ; SCHULTES et RAFFAUF, 1990).