Gynerium sagittatum (Pharmacopées en Guyane)

De PlantUse Français
Révision de 25 mai 2022 à 21:02 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Gynerium sagittatum'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Guadua latifolia (Pharmacopées en Guyane) |... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Guadua latifolia
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Paspalum conjugatum


Gynerium sagittatum. Hampes florales du roseau à flèche mises à sécher en vue de la préparation de flèches wayãpi.



Gynerium sagittatum (Aubl.) P. Beauv.

Synonymie

  • Saccharum sagittatum Aublet.

Noms vernaculaires

  • Créole : roseau à flèche [flèch].
  • Wayãpi : wɨwa.
  • Palikur : yakot.
  • Portugais : uba, flecha-verdadeira.

Écologie, morphologie

Grande plante herbacée rudérale souvent plantée chez les Amérindiens [1].

Collections de référence

Haxaire 1064 ; Jacquemin 1726 ; Ouhoud-Renoux 29.

Emplois

Chez les Wayãpi, le fil d’un fragment de hampe florale coupé en deux dans le sens de la longueur sert à trancher le cordon ombilical des nouveau-nés.

Pour un autre usage, cf. supra Guadua latifolia. Outre un usage capillaire (cf. supra Eleusine indica), les Palikur préparent en décoction un contraceptif avec les jeunes pousses écrasées. La tisane est absorbée par les femmes en cas de besoin pendant quelques jours, matin, midi et soir.

Une consommation permanente risquerait d’entraîner la stérilité [2].

____________________

  1. L'usage le plus fréquent chez les Amérindiens est bien sûr la fabrication des hampes de flèche de chasse ou de pêche.
  2. Les Mosetene de Bolivie utilisent la moelle préparée en tisane pour traiter les parasites intestinaux et la dysenterie (MUÑOZ et al., 2000b).