Ocotea cymbarum (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Ocotea cymbarum Kunth
- Nom accepté : Mespilodaphne cymbarum
Synonymies
- Ocotea barcellensis (Meissn.) Mez ;
- Nectandra cymbarum Nees.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : —
- Palikur : tiri kamwi.
- Portugais : louro-inhamuí, pau-de-gasolina.
Écologie, morphologie
Arbre moyen de la forêt inondable, très rare en Guyane [1].
Collections de référence
Grenand 1859 ; Jacquemin 2311.
Emplois
Cet arbre est surtout connu au Brésil pour ses exsudations utilisées comme substitut du pétrole lampant. Ses fruits sont considérés par les Palikur comme toxiques, produisant chez les humains des effets enivrants [2]. L’écorce préparée par dessication en petites quantités et réduite en poudre est un calmant contre les états de stress, les comportements dépressifs ou les mauvais rêves, en particulier après une fièvre due au paludisme ; elle est absorbée à raison d’une demi-cuillerée par jour.
Étymologie
- Palikur : de tiri, « liane Gnetum paniculatum » (Gnétacées) (dont les fruits sont comestibles) et kamwi, « qui ressemble à ». Les fruits de Ocotea cymbarum ressemblent à ceux de Gnetum.
Chimie et pharmacologie
Du bois du tronc, on extrait une huile essentielle de composition semblable à l’essence de térébenthine ; elle renferme de l’α-phellandrène et surtout de l’a et β-pinène. Elle entre parfois dans la fabrication de l’huile dite « huile de sassafras de Santa Catarina », bien que celle-ci provienne habituellement de Ocotea pretiosa (Nees) Mez. Le bois renferme des dimères de l’eugénol, du déhydrodieugénol et le déhydrodieugénol (DIAZ et al., 1980).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Dans les îles du bas Oyapock, cette espèce brésilienne semble atteindre sa limite septentrio-occidentale extrême ; elle est de ce fait inconnue de la plupart des populations de Guyane.
- ↑ On notera que selon HECKEL (1897), cet arbre « entrerait d’après Martin, dans la composition du curare de l’Orénoque ».