Licaria cannella (Pharmacopées en Guyane)

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Kubitzkia mezii
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Ocotea cymbarum


Licaria cannella. Tronc du bois cannelle



Licaria cannella (Meissn.) Kosterm

Synonymies

  • Acrodiclidium canella (Meissn.) Mez ;
  • Licaria cayennensis (Meissn.) Kosterm.

Noms vernaculaires

  • Créole : bois cannelle [1], cèdre jaune [sèd-jonn],
  • Wayãpi : ãyũ’ɨtawa.
  • Palikur : —
  • Portugais : louro-pirarucu

Écologie, morphologie

Grand arbre peu commun de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 1440 ; Moretti 1372.

Emplois

Il arrive que les Créoles emploient l’écorce comme succédané de la cannelle dont elle a l’odeur et dont elle aurait les vertus [2]. La décoction préparée avec cette écorce serait aphrodisiaque.

Étymologie

  • Créole : de bois, « arbre » et cannelle (cf. ci-dessus).
  • Wayãpi : de ãyũ’ɨ, « arbre de l’oiseau tangara archevêque » (Thraupis episcopus), terme générique s’appliquant à diverses Lauracées et tawa, « jaune », en raison de la couleur du bois.

Chimie et pharmacologie

Cette espèce renferme du dillapial ainsi que les cannellines A, B et C (GIESBRECHT et al., 1974).

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  1. On appelle aussi bois cannelle ou cannelle grand bois, Abuta grandifolia (Mart.) Sandw. (Ménispermacées), espèce à laquelle on attribue les mêmes vertus aphrodisiaques.
  2. Plusieurs espèces de Lauracées aromatiques des genres Aniba, Ocotea, Licaria et Dicypellium, ont été exploitées en Amazonie et dans les Guyanes sous les appellations de fausse cannelle ou pau cravo, comme substituts de la cannelle.