Moronobea coccinea (Pharmacopées en Guyane)

De PlantUse Français
Révision de 2 janvier 2021 à 15:35 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Moronobea coccinea'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Mammea americana (Pharmacopées en Guyane) |n... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Mammea americana
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Rheedia


Moronobea coccinea. Tronc et latex du mani montagne



Moronobea coccinea Aublet

Noms vernaculaires

  • Créole : mani montagne [manni-montangn], mani chêne [manni-chenn].
  • Wayãpi : walatɨwã.
  • Palikur : ti wa∫iunu.
  • Portugais : anani-da-terra-firme, bacuri-falso.

Écologie, morphologie

Grand arbre de forêt primaire humide et de terre ferme [1].

Collections de référence

Grenand 1016 ; Prévost 1389 ; Prévost et Sabatier 4617.

Emplois

Cf. infra usages à Symphonia globulifera. Notons cependant que les Wayãpi considèrent que la gomme fournie par cette espèce est de meilleure qualité, bien qu’elle soit aussi dangereuse que Symphonia globulifera.

Étymologie

  • Créole : mani qui désigne Symphonia globulifera et montagne, « colline » ou chenne. « chêne », en référence à son écologie et l’aspect de son tronc.
  • Palikur : ti'Texte en italique, « mani, Symphonia globulifera » et wa∫iunu, « des collines ».

Chimie et pharmacologie

Les tests chimiques montrent la présence de quinones dans les feuilles, l’écorce et le bois de tronc. Cf. infra à Vismia cayennensis.

____________________

  1. Cette espèce, sans contreforts ni racines aériennes, se distingue aisément de Symphonia globulifera.