Cordyline fruticosa (Pharmacopées en Guyane)

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Pachystachys coccinea
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Furcraea foetida


Cordyline fruticosa (L.) A. Chev

Synonymie

  • Cordyline terminalis (L) Kunth

Noms vernaculaires

  • Créole : feuille way [féy-way], roseau des Indes, cordyline.
  • Wayãpi : —
  • Palikur : kwa∫βan duwõ[1]

Écologie, morphologie

Plante arbustive cultivée et naturalisée, commune dans la région côtière ; il en existe plusieurs variétés.

Collections de référence

Grenand 1620 ; Jacquemin 2075, 2077 ; Prévost et Grenand 4206.

Emplois

Les Créoles utilisent les parties inférieures des feuilles pour soigner les plaies. Macérées dans de l’huile d’olive, elles sont chauffées avant d’être appliquées en tampon ou en cataplasme. L’infusion de trois feuilles de la variété pourpre, écrasées dans de l’eau, donne un breuvage hypotenseur. Chez les Créoles et les Palikur, cette espèce est également plantée près des habitations pour les protéger des esprits malveillants.

Étymologie

  • Créole : feuille way, « feuille de Geonoma baculifera », palmier nain qui a des feuilles comparables ; roseau des Indes, car la plante, à tige semblable au chaume des roseaux, fut introduite en Guyane en provenance de l’Asie.
  • Cordyline : emprunt au nom latin, peut-être dû à l’influence des médecins du bagne.
  • Palikur : de kwa∫βan, « Quassia amara (Simaroubacées) » et duwô, « rouge ». Les feuilles de Cordyline fruticosa et les fleurs de Quassia amara ont la même couleur.

Chimie et pharmacologie

Cette espèce, comme la plupart des espèces de ce genre, renferme des saponines stéroïdiques (BLUNDEN et al., 1981). Elle renferme aussi de la tyramine (SMITH, 1977b).

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  1. Cordyline fruticosa a probablement été transmis aux Palikur par les Créoles. Il n'a pas été trouvé chez les Amérindiens de l'Intérieur de la Guyane.