Justicia secunda (Pharmacopées en Guyane)

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Justicia pectoralis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Justicia secunda



Justicia secunda Vahl

Synonymies

Rhacodiscus secundus (Vahl) Bremek. ; Rhytiglossa secunda (Vahl) Nees[1]

Noms vernaculaires

  • Créole : radié di vin [radjé-diven], zerb vin[2], radié du sang [radjé-disan], Saint John[3]
  • Wayãpi : yawa lemo.
  • Palikur : daudau.

Écologie, morphologie

Herbe rudérale, souvent cultivée, commune.

Collections de référence

Grenand 1877 ; Jacquemin 1508, 1874 ; Kodjoed 62 ; Moretti 1280 ; Prévost 3876.

Emplois

Feuilles et tiges feuillées donnent une tisane de couleur rouge qui aurait, pour les Créoles, une action clarificatrice. Elle est prise en cas d’aménorrhée. Elle est aussi réputée abortive. Le traitement doit durer 5 à 6 jours. Selon BERTON (1997), ce remède serait adopté par quelques Palikur.

Étymologie

  • Créole : cf. Alternanthera brasiliana (Amaranthacées). Wayãpi : de yawa, « chien » et lemo, « pénis », « pénis de chien », en raison de la forme et de la couleur de la fleur.
  • Palikur : daudau, « péter », bruit émis par la plante quand on la casse.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Justicia secunda est difficile à distinguer de Justicia calycina (Nees) V.A.W. Graham. Nous suivons ici Wasshausen qui a identifié les herbiers de référence.
  2. Pour ce nom, cf. aussi Altemantliera brasillana, Amarantacées.
  3. À Trinidad, même nom et même usage qu'en Guyane (WONG, 1976). En Guyana, la tisane est bue contre la grippe, l'anémie, la métrorragie et pour purifier le sang (VAN ANDEL, 2000).


Justicia secunda. Fleurs d’un radié di vin (ou Saint-John)