Solanum nigrum

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Solanum nigrum

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Ordre Solanales
Famille Solanaceae
Genre Solanum

2n =

Origine : aire d'origine

sauvage ou cultivé

Français morelle noire
Anglais '


Résumé des usages
  • médicinal
  • légume-feuille


Description

Noms populaires

Classification

Cultivars

Histoire

Usages

LABBE (1950) décrit cette « morelle » comme étant une plante médicinale dont les feuilles sont comestibles et dont les fruits possèdent des propriétés toxiques.

Broyée, la var. villosum L. sert, en mélange avec du safran et du sucre candy, à la fabrication d’emplâtres résorbants (HOFFMAN in TROTTER , 1915). L'emploi du cataplasme résolutif est aussi signalé par BOUQUET (1921).

GATTEFOSSÉ indique quelques usages de cette espèce au Maroc (cf. S. dulcamara).

D'odeur désagréable, cette plante, réputée active et dangereuse, ne sert qu'à l'extérieur (DUCROS, 1930). Le même auteur rapporte l'usage qui est fait des rameaux :

  • en décoction pour laver les parties enflammées ou tuméfiées,
  • en cataplasme contre les dartres, les brûlures, les tumeurs et les hémorroïdes,
  • comme résolutif, sédatif et narcotique.

L'usage des cataplasmes de feuilles comme émollient, antinévralgique et léger sédatif est noté par PARIS et MOYSE (1971) qui commentent également la toxicité de l'espèce. A l'état frais, la plante est susceptible de provoquer des intoxi­cations chez les petits herbivores (lapins, chèvres, moutons) ; les fruits très attrac­tifs peuvent également causer des accidents chez les enfants. Cette toxicité est cependant soumise à variation, et ainsi dans certains endroits les feuilles sont con­sommées comme les épinards, après rejet de la première eau de cuisson.

LEMORDANT et al. (1977) ont rapporté l'intérêt antinévralgi­que et émollient de cette espèce (ar. : anab edhib).

Les graines noires de Solanum nigrum sont cueillies puis pilées dans les vêtements de laine dont on souhaite enlever les taches (LETHIELLEUX, 1948).

Les tatouages sont éventuellement colorés au jus des baies de cet­te espèce (BOUCHAT, 1956). L'usage en teinture de « aneb ed dib » est signalé par COUSTILLAC (1958) qui rapporte à tort ce nom ara­be à Tamus communis.

Références

Liens