Calendula arvensis
De PlantUse Français
Révision de 7 janvier 2020 à 10:23 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
Calendula arvensis
Ordre | Asterales |
---|---|
Famille | Asteraceae |
Genre | Calendula |
2n =
Origine : Méditerranée et Europe moyenne
sauvage
Français | souci |
---|---|
Anglais | marigold |
Résumé des usages
- médicinal
- fleurons orange : colorant du beurre ou des fromages,
ou donné aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf - fleurs : fourniture de salades
- feuilles parfois consommées
Description
- plante herbacée annuelle, ramifiée, étalée, de 20-30 cm de haut.
- feuilles entières ou légèrement dentées, pubescentes.
- odeur forte quand on la froisse.
- capitules radiés de 1-2 cm de diamètre, solitaires, jaune soufre.
Noms populaires
français | souci, souci des champs |
anglais | marigold, field marigold |
allemand | Ringelblume |
- Le nom souci vient du latin médiéval solsequium, "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, solsequium désignait la chicorée.
- Calendula est aussi un nom du latin médiéval, probablement lié au latin classique caltha, qui désignait le souci. Par étymologie populaire, on l'a fait venir de calendae et inventé une légende qui le fait servir de baromètre.
Classification
Calendula arvensis L. (1763)
Plant List donne Calendula arvensis (Vaill.) L. (1763), le basionyme étant Caltha arvensis Vaill. (1754).
Histoire
Usages
- Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)
Le « souci des champs », quoique peu recherché par les herboristes, a des propriétés emménagogues, vasodilatatrices et hypotensives (Paris et Moyse, 1971). |
- plante médicinale, dont on fait une teinture-mère avec les sommités florales. Il s'utilise en externe contre diverses affections de la peau.
- ses fleurons orange ont servi de colorant, comme substitut du safran, pour colorer le beurre ou des fromages, ou donné aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf. On peut aussi utiliser les fleurs en fourniture de salades. Les feuilles ont parfois été consommées.
Références
- Lieutaghi, Pierre, 1996. Le livre des bonnes herbes (3ème édition revisée). Arles, Actes Sud. 528 p.
- Marco Claude, Chauvet Michel, Molina James & Ubaud Josiane, 2003. Les salades sauvages. L'ensalada champanela. 3e éd. revue et corr. Prades-le-Lez, Les Ecologistes de l'Euzière. 176 p.