Chifnin berry (Ibn al-Baytar)

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Cha'r el-ghoul
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Chifnîn bahry


1326 - Chifnin berry, Tourterelle.


Nom accepté : [[]]

[2-335]

C’est l’oiseau connu sous le nom de yemâm, xxx.

  • Razès, dans son Livre des Secrets de la médecine. C’est un aliment excellent, légèrement chaud, ce qu’il y a de meilleur pour les vieillards et les convalescents après les pigeonneaux. Cette chair a la propriété merveilleuse de régénérer le sang chez les sujets appauvris. Aristote rapporte qu’elle a la propriété de développer la force contractile à un plus haut degré que la perdrix.
  • Le Livre dit el-Menhâdj. Les meilleures sont les jeunes. Elles sont chaudes et sèches, avec prédominance de sécheresse. Elles conviennent contre la paralysie. Elles provoquent de l’insomnie, et on les corrige avec du vinaigre et de la coriandre. Il ne faut pas manger celles qui ont dépassé l’année, parce qu’elles sont très mauvaises. Il faut aussi les laisser un jour après les avoir tuées, avant de les manger.
  • Ibn Zohr, dans son Livre sur les Aliments. La chair de tourterelle rafraîchit la mémoire et aiguise l’intelligence, en même temps qu’elle fortifie les sens. (Voyez le n° 2319.)

Chifnîn barry doit s’entendre de la tourterelle de terre, par opposition à Chifnîn bahry. « En Egypte, dit M. de Sacy, yamam est le nom vulgaire de la tourterelle. » (La colombe messagère, 89.)