Châhsiferem (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- Soleimân ibn Hassan. C’est le basilic du Kermân. C’est une espèce de basilic à feuilles très minces et à peu près semblables à celles de la rue. II a une odeur aromatique. Il donne des bouquets de fleurs purpurines comme le badroudj, el ces fleurs persistent l’été et l’hiver.
- Masserdjouih. 11 est utile contre la chaleur, les brûlures et la céphalalgie. Il porte au sommeil. La semence de cette plante, prise à la dose d’un mithkal avec de l’eau froide, resserre le ventre relâché par la chaleur el les brûlures.
- Ibn Amrân. La graine de celle plante, prise à la dose d’un mithkal avec de l’eau pure ou de l’eau de coings, guérit le dévotement chronique.
- El-Basry. Il est chaud au premier degré et sec au second. Son odeur est suave. Il convient aux tempéraments chauds, flairé après avoir été arrosé d’eau froide. On l’applique aussi sur les organes. Sa feuille est astringente et atténuante; aussi jouit-il d’une action réfrigérante en vertu de l’humidité qu’il contient, et non pas en raison de sa nature spéciale. Il fortifie les membres. Quelques médecins, s’appuyant sur ce qu’il est astringent, prétendent qu’il est froid, que son odeur pénétrante n’a pas la franchise de celle du camphre, et que les pleurétiques ne s’aperçoivent pas qu’il leur soit nuisible, bien loin qu’il nuise aux sujets sains.
- Autre. Il désobstrue le cerveau et est très salutaire contre les aphtes.
- Razès. Arrosé d’eau froide, il devient rafraîchissant et narcotique.
Nous pensons qu’il s’agit ici de l’Ocymum minimum. Le cheikh Dawoud dit qu’il porte proprement le nom de Rihân, xxx, qu’on le cultive dans les appartements et qu’en l’arrosant on accroît son odeur. Une note ajoute que c’est à Alger le habak.