Boul (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples

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391 - Boul, Urine, Oùpov.

Nom accepté : [[]]

[1-293]

• Galien, livre X.
• Dioscorides, II, 99.
• Le Chérif. Les lotions faites matin et soir avec l’urine sont avantageuses contre l’ophtalmie. L’es lotions faites avec de l’urine chaude pendant quelque temps et trois fois par jour sont très avantageuses contre les tumeurs du siège. Les injections faites avec de l’urine chaude sont efficaces contre les douleurs intestinales. Les frictions faites avec un mélange d’urine humaine et de nitre, dans l’alopécie, la guérissent fréquemment.
• Avicenne. L’urine est chaude et sèche. L’urine humaine, appliquée avec des cendres de sarments, arrête les hémorragies. L’urine est utile contre les excoriations, le prurit et la lèpre, surtout si on la mêle avec du suc de citron. Elle est salutaire contre les affections des nerfs, particulièrement celle de chèvre domestique. Celle de chèvre de montagne convient contre les convulsions et les contractures des nerfs. On l’emploie aussi dans ce cas en injection dans le nez. L’urine, et surtout celle d’enfant qui a séjourné quelque temps dans un vase de cuivre, est utile contre les taies et la gale de l’œil. On rapporte qu’un homme reçut en songe l’ordre de boire chaque jour de son urine trois fois plein le creux de la main pour une affection de la rate "dont il était, atteint : il le fit et s’en trouva parfaitement bien. L’urine de l’homme, bouillie avec des poireaux, est utile contre les douleurs utérines. A cet effet, on l’emploie en bains de siège que l’on prend chaque jour pendant cinq jours de suite. L’urine de chèvre, abandonnée jusqu’à ce qu’elle dépose et employée en lotions, noircit les cheveux. Il n’est pas de meilleur moyen pour les teindre.
• LIVRE DES EXPERIENCES. L’urine de tous les animaux, réduite par la cuisson, est un bon remède contre les ulcères et les fistules de mauvaise nature. Si l’on en prolonge l’usage, elle les dessèche et les cicatrise. Si l’affection est maligne, il faut une urine plus active. Dans ces cas, l’urine de vache est supérieure aux autres contre les ulcères et les fistules des enfants, employée quelque temps, ainsi que nous l’avons dit.

Dans le Lyncurium des anciens, les uns, comme Dioscorides, ont vu l’ambre jaune, et Sprengel accéderait volontiers à cette manière de voir ; cependant il admettrait plus volontiers la tourmaline. D’autres y ont vu la topaze.