Bouzeidân (Ibn al-Baytar)

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Behak el-hadjer
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Bouch derbendy


373 - Bouzeidân, Orchis.


Nom accepté : [[]]

[1-283]

  • Ishak ibn Soleimân. Le bouzcidàn consiste en racines dures, blanches et compactes qui ressemblent au behman blanc. On l’emploie contre la goutte et les affections articulaires. C’est un médicament indien, peu employé, qui nous vient de l’extérieur. Je l’ai vu quelquefois chez nous.
  • Ibx RodhOUÂS. C’est une espèce de mosta’djcla. Il est chaud et sec au troisième degré. On l’emploie contre les affections de nature froide. Il évacue les humours grossières.
  • Ibn" Mas-souîii. Le meilleur est celui qui est blanc, gros et ridé. Quant à celui qui est mmee, lisse et d’une blancheur peu prononcée, il ne vaut rien et s’emploie rarement.
  • Hobeïch. Ses propriétés sont celles de l’hermodactyle, et on l’emploie pour calmer les douleurs articulaires et la goutte.
  • Razès. Il est chaud et pousse au coït.
  • MUs-SEUDJOUIH. 11 est chaud et provoque la sécrétion du sperme. I! a la propriété d’évacuer les sérosités citrines. Il ne vaut rien pour les testicules et on le corrige avec la moutarde. On le donne à la dose de deux drachmes. Il est préférable à l’état récent.
  • El-Mabjoussy. Il évacue les humeurs froides de nature pituitaire, qu’il subtilise et dont il débarrasse les tendons.
  • Avicenne. Il s’emploie comme antidote.

Les affinités botaniques et thérapeutiques du bouzeidân semblent en faire une Orchis. Sprengel le regarde comme l’Orchis morio. La traduction latine de Sérapion débute ainsi : « Buzeiden est species satyrionis.» Nous n’avons pas trouvé trace de ce mot dans les notes qui accompagnent la traduction arabe de Dioscorides.