Bentafolon (Ibn al-Baytar)

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Bendjenkucht
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Bendj


355 - Bentafolon, Quintefeuille.


Nom accepté : [[]]

[1-271]

Ce mot signifie : qui a cinq feuilles. D’autres l’appellent .benlabalîs (j^jiLlkij, ce qui veut dire : qui a cinq ailes. D’autres l’appellent ben~ taloumen (j-ojJoUoàj, ce qui veut dire : qui a cinq divisions. D’autres enfin lui donnent le nom de benladaktolon (jJjJai.sU2.ij, ce qui veut dire : qui a cinq doigts.

  • Dioscorides, livre IV. C’est une plante qui a des rameaux grêles et de la longueur d’environ un empan. Ses feuilles ressemblent à celles de la menthe. Elles sont au nombre de cinq sur chaque pétiole et rarement on en trouve davantage. Ces feuilles sont incisées dans tout leur pourtour à la façon d’une scie. La fleur est blanchâtre ou jaune. Cette plante croît dans les lieux humides et près des ruisseaux. Sa racine est rougeâtre, allongée et plus grosse que celle de l’hellébore noir. Ses usages sont nombreux.
  • Galien, VIII.
  • Dioscorides.
  • El-Ghafeky. Cette plante cicatrise les plaies récentes et agit alors à l’instar du sang-dragon. Si l’on couche sur les feuilles, on est garanti contre les pollutions nocturnes -iU^-l. Si l’on triture la feuille, qu’on extraie le suc et qu’on l’injecte dans les narines d’un cheval affectées d’une éruption pustuleuse ^j^., on le guérit de cette éruption. Il faut pour cela faire en même temps suer le cheval.

Matthiole et après lui Sprengel considèrent la quintefeuille des anciens comme la Potentilla reptans des modernes. Il en est de même de Fraas.