Albizia zygia (PROTA)
Albizia zygia (DC.) J.F.Macbr.
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Légume | |
Huile essentielle / exsudat | |
Médicinal | |
Bois de feu | |
Ornemental | |
Fourrage | |
Auxiliaire | |
Sécurité alimentaire | |
Changement climatique |
- Protologue: Contr. Gray Herb. 59: 3 (1919).
- Famille: Mimosaceae (Leguminosae - Mimosoideae)
- Nombre de chromosomes: 2n = 26
Synonymes
Noms vernaculaires
West African albizia (En). Pau de raio, sancalama (Po). Nongo, mkenge (Sw).
Origine et répartition géographique
Albizia zygia est une essence répandue en Afrique tropicale, où on la rencontre depuis le Sénégal jusqu’à l’Ouganda, et vers le sud jusqu’au nord de l’Angola et en Tanzanie.
Usages
Le bois est connu sous les noms commerciaux de nongo (nom général), de red nongo (Ouganda) et d’okuro (Ghana). Il est employé pour la construction intérieure, la parqueterie légère, les meubles, les pirogues, les instruments (par ex. pilons, manches de houe), les objets sculptés, les placages et contreplaqués. Il convient aussi pour la menuiserie, les boiseries intérieures, la construction navale, la carrosserie, les jouets et articles de fantaisie, le tournage, la caisserie, les allumettes, les panneaux de fibres et panneaux de particules. Il est couramment employé comme bois de feu et pour la production de charbon de bois. La pâte convient pour la fabrication de papier.
Albizia zygia est planté comme arbre d’ombrage ornemental, arbre d’alignement et pare-feu. Il est estimé comme arbre d’ombrage, par ex. dans les plantations de cacaoyers et de caféiers, et comme support pour l’igname. Il est considéré comme utile pour l’amélioration des sols. Les jeunes feuilles sont consommées bouillies comme légume ou incorporées dans des soupes et des sauces. Le feuillage est classé comme fourrage de basse qualité, mais il convient pour l’alimentation des chèvres et est parfois également donné aux moutons et aux bovins. Les fleurs produisent un nectar qui est récolté par les abeilles. La gomme provenant de l’écorce est employée dans l’industrie alimentaire (par ex. comme stabilisant dans la préparation des crèmes glacées), dans l’industrie cosmétique (par ex. comme épaississant) et dans l’industrie pharmaceutique (par ex. pour l’enrobage des médicaments).
En médecine traditionnelle, on instille de la sève de l’écorce dans les yeux pour traiter l’ophtalmie. On administre une décoction d’écorce pour traiter les affections des bronches, la fièvre (y compris le paludisme) et la stérilité féminine, ainsi que comme purgatif, stomachique, antidote, vermifuge et aphrodisiaque. L’écorce pilée ou râpée sert en application externe à traiter le pian, les plaies, les blessures et le mal de dents. Les racines pilées sont ajoutées à la nourriture pour traiter la toux et comme expectorant. Une décoction de feuilles est employée pour traiter la fièvre et la diarrhée.
Production et commerce international
Le bois d’Albizia zygia a une certaine importance sur le marché international, bien qu’étant considéré comme essence d’importance secondaire. Il est souvent mélangé à des bois d’autres espèces d’Albizia. Au Ghana, le volume de sciages d’Albizia exporté au premier semestre de 2004 a été de 240 m³ d’une valeur de quelque US$ 250 000.
Propriétés
Le bois de cœur est brun jaunâtre ou brun rosé à brun foncé, parfois avec une nuance rouge, et il est nettement distinct de l’aubier qui est large et de couleur jaune pâle à grise. Le fil est droit ou contrefil, le grain fin à grossier. Les surfaces rabotées sont lustrées.
Le bois est moyennement lourd, avec une densité de 500–720 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche lentement, mais en général avec peu de dégradation. Les taux de retrait sont moyens, de l’état vert à anhydre de 3,0–3,4% dans le sens radial et 5,7–7,1% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 69–118 N/mm², le module d’élasticité de 8 400–12 000 N/mm², la compression axiale de 42–65 N/mm², le cisaillement de 11,5–16,5 N/mm², le fendage de 18–108 N/mm, la dureté de flanc Janka de 2790–5910 N, et la dureté en bout Janka de 4500 N.
Le bois se scie et se travaille en général assez aisément avec des outils manuels et mécaniques ordinaires, mais les surfaces sciées tendent à être pelucheuses. Un enduit bouche-pores est recommandé pour obtenir un beau fini. Le bois tient bien les clous et les vis, mais il est recommandé de faire des avant-trous pour prévenir la fente. Les caractéristiques de collage, teinture et déroulage sont satisfaisantes, mais celles de cintrage à la vapeur sont moyennes. La sciure peut causer une irritation des voies nasales et de la gorge.
Le bois de cœur est assez durable, mais il est sujet aux attaques de termites et de bostryches. Le bois de cœur est rebelle à l’imprégnation par des produits de préservation, tandis que l’aubier est perméable.
Des essais ont montré que la gomme d’Albizia zygia avait de bonnes potentialités pour l’enrobage par compression des médicaments destinés au côlon, étant capable de protéger le comprimé actif dans le milieu physiologique de l’estomac et de l’intestin grêle, mais susceptible d’être dégradée par les enzymes bactériennes du côlon, ce qui entraîne la libération du médicament. Cette gomme est également intéressante comme liant dans la formulation des comprimés, en particulier lorsqu’on désire avoir une grande résistance mécanique et une vitesse de libération plus lente.
Le feuillage a une teneur élevée en protéines brutes (32%), mais avec un faible taux de digestibilité in vitro de la matière sèche (41,5%) ; il est classé comme un fourrage de faible valeur.
Falsifications et succédanés
Le bois d’Albizia gummifera (J.F.Gmel.) C.A.Sm. est très semblable à celui d’Albizia zygia, et est employé pour les mêmes usages.
Description
Arbre caducifolié de taille moyenne atteignant 30 m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur atteignant 15 m, rectiligne et cylindrique, jusqu’à 80(–120) cm de diamètre, dépourvu de contreforts ou avec de petits contreforts épais ; écorce gris rosé ou verdâtre, lisse ou superficiellement fissurée, écorce interne fibreuse, jaunâtre à brun orangé, avec des bandes plus foncées et une gomme brunâtre ; cime en forme de dôme, à branches étalées ; jeunes rameaux pubescents, mais devenant en général rapidement glabrescents. Feuilles alternes, composées bipennées à (1–)2–3(–4) paires de pennes ; stipules subulées, caduques ; pétiole de 4–10 cm de long, avec une glande sessile sur le dessus près de la base, rachis de 2–13 cm de long, pubescent mais glabrescent ; folioles en 2–5 paires par penne, sessiles, obliquement rhombiques à elliptiques, de taille croissante depuis la base jusqu’au sommet de la penne, jusqu’à 8(–11,5) cm × 4(–6) cm, obtuses à aiguës à l’apex, glabres. Inflorescence : capitule axillaire sur un pédoncule de 2,5–4 cm de long. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, blanc rougeâtre, sessiles, sous-tendues par des bractéoles jusqu’à 3 mm de long ; calice de 2–4 mm de long, à long tube denté au sommet, pubescent à l’extérieur ; corolle de 6–9(–10,5) mm de long, à tube d’environ 5 mm de long, pubescent à l’extérieur ; étamines nombreuses, de 2–3 cm de long, unies en un tube rougeâtre sur presque toute leur longueur ; ovaire supère, d’environ 1,5 mm de long, s’amincissant graduellement en un style de 2 cm de long. Fruit : gousse oblongue, aplatie, de 10–20 cm × 2–4 cm, à stipe jusqu’à 1,5 cm de long, glabre, veinée transversalement, brun luisant à maturité, s’ouvrant par deux valves papyracées, renfermant 9–12 graines. Graines globuleuses aplaties à ellipsoïdes, de 7,5–12,5 mm × 6,5–9 mm. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 4–4,5 cm de long, épicotyle de 1–3 cm de long ; cotylédons arrondis à largement elliptiques, épais et charnus, précocement caducs ; 2 premières feuilles opposées, avec une seule paire de pennes.
Autres données botaniques
Le genre Albizia comprend environ 120 espèces et se rencontre dans toutes les régions tropicales. En Afrique continentale, on en trouve quelque 35 espèces, à Madagascar une trentaine. Il se caractérise par ses inflorescences en capitules, avec 1–2 fleurs centrales modifiées, fonctionnellement mâles et pourvues d’un tube staminal plus grand et nectarifère. Des analyses moléculaires ont montré que le genre Albizia est hétérogène, et qu’une révision de ce genre est nécessaire. Albizia zygia est apparenté à Albizia gummifera, et on a observé des hybrides entre les deux espèces.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes). Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; (25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm)) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; (47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré) ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 76 : parenchyme axial en cellules isolées ; 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; (93 : huit (5–8) cellules par file verticale). Rayons : 98 : rayons couramment 4– 10-sériés ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.
(P. Mugabi, A.A. Oteng-Amoako & P. Baas)
Croissance et développement
Les semis se développent rapidement, et peuvent atteindre 3 m de haut après 2 ans. Les arbres sont capables de croître rapidement, et dans une forêt secondaire âgée de 40 ans ils avaient atteint un diamètre de fût de 80 cm. Les racines forment des nodules fixateurs d’azote contenant des bactéries du genre Bradyrhizobium. Les sujets d’Albizia zygia vivent en association avec des mycorhizes arbusculaires. Au Ghana, les arbres fleurissent de février à mai, et on peut trouver des fruits mûrs de novembre à avril. La déhiscence des gousses se produit sur l’arbre, et les valves papyracées avec les graines encore attachées sont dispersées par le vent.
Dans une plantation du nord de la Côte d’Ivoire, des sujets d’Albizia zygia âgés de 5,5 ans avaient en moyenne une hauteur de 3,7 m, avec un diamètre de tige de 7 cm. Ceux qui avaient poussé sur de vieilles termitières avaient plus de 6 m de haut avec un diamètre de tige de plus de 10 cm. Dans des plantations situées dans la zone de forêt sempervirente dans le sud de la Côte d’Ivoire, des sujets d’Albizia zygia avaient une croissance annuelle moyenne en diamètre de 1,6 cm, contre 2,1 cm dans la zone de forêt semi-décidue.
Ecologie
Albizia zygia se rencontre dans la forêt semi-décidue et sempervirente des basses terres, en Afrique de l’Est jusqu’à 1400 m d’altitude. En Afrique de l’Ouest, il est surtout commun dans la forêt secondaire de la zone de forêt semi-décidue, mais on peut aussi le trouver en effectifs moins nombreux dans la savane boisée ainsi que dans la forêt sempervirente. Il est localement commun et ne montre pas de préférence selon l’humidité de la station. Il est tolérant aux sols acides, et montre une certaine tolérance à la sécheresse.
Multiplication et plantation
Les semis sont classés comme essence de lumière non pionnière. La régénération est conditionnée par la présence de trouées de moyenne à grande taille dans le couvert de la forêt. En conséquence, les semis et gaulis d’Albizia zygia sont plus abondants dans les forêts ayant subi des dommages d’exploitation que dans celles qui n’ont pas été perturbées.
Les semences doivent être récoltées sur les arbres avant la déhiscence des gousses. Le poids de 1000 graines est de 50–60 g. En Côte d’Ivoire, le taux de germination de graines trempées dans l’eau pendant 24 heures a été de 8–30% en 35 jours ; il était bien meilleur après traitement à l’acide sulfurique ou scarification mécanique. Au Ghana, un prétraitement des graines à l’acide sulfurique à 98% pendant 5 minutes, suivi d’un rinçage poussé dans l’eau a amélioré la germination jusqu’à 85%, et une scarification mécanique suivie par un trempage de 6 heures dans l’eau a donné un taux de germination allant jusqu’à 95% en 8 jours. En Ouganda, il est recommandé de tremper les graines dans l’eau pendant une nuit avant de les semer. Les graines peuvent être entreposées pendant un certain temps en récipient étanche dans un endroit frais, en ajoutant de la cendre pour réduire les dégâts d’insectes. On récolte parfois des semis naturels en forêt pour les replanter.
Albizia zygia peut être multiplié végétativement avec succès par boutures de racines ; l’application d’acide indole-3-butyrique améliore le taux d’enracinement.
Gestion
Il est nécessaire de protéger les jeunes plants de la dent du bétail et des herbivores sauvages, et d’éliminer les adventices durant les 2–3 premières années de croissance. Les arbres plantés peuvent être aménagés par recépage et étêtage.
Maladies et ravageurs
En Côte d’Ivoire, on a observé une forte incidence d’attaque des graines d’Albizia zygia par des bruches. On a observé dans la zone de savane de sérieuses attaques de coléoptères térébrants, qui tuaient de nombreux arbres.
Traitement après récolte
Les grumes fraîchement abattues flottent parfois sur l’eau, et peuvent alors être transportées par flottage. On les transporte aussi par camions grumiers. Bien qu’elles soient moyennement durables, il est recommandé de les traiter lorsqu’elles restent quelque temps en forêt, notamment pour protéger l’aubier.
Ressources génétiques
Albizia zygia est répandu et localement commun, notamment en forêt secondaire, ce qui signifie qu’il n’est guère menacé d’érosion génétique. Toutefois, la récolte de l’écorce pour en tirer des médicaments et de la gomme peut localement en réduire les populations.
Perspectives
Albizia zygia est une essence à fins multiples. Il semble avoir de bonnes perspectives comme essence à bois d’œuvre commerciale en forêt aménagée, ainsi que comme source de gomme utile pour les industries alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques. Il a de bonnes perspectives comme arbre auxiliaire dans les systèmes agroforestiers, améliorant le sol par ses nodules fixateurs d’azote, fournissant du paillis par sa litière de feuilles, réduisant l’érosion par son fort enracinement, et protégeant les cultures d’un ensoleillement excessif. Il mérite d’être inclus dans les programmes expérimentaux d’agroforesterie.
Références principales
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Sources de l'illustration
- Villiers, J.-F., 1989. Leguminosae - Mimosoideae. Flore du Gabon. Volume 31. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 185 pp.
Auteur(s)
- M.M. Apetorgbor
Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Consulté le 23 décembre 2024.
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