Amirbâris (Ibn al-Baytar)

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Emledj
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Amroussîa


146 - Amirbâris - Berberis

Nom accepté : Berberis vulgaris

  • On dit aussi berbâris barbāris. C’est le zirchec zirešk, en persan. On distingue les espèces andalouse, grecque et syrienne. Cette dernière vient des montagnes de Beirout et de Ba’lbek. Elle est préférée à l’espèce grecque chez les droguistes du Caire et de Syrie.
  • LIVRE DE L’AGRICULTURE. C’est un arbre rustique, d’un vert qui tourne au noir, donnant des fruits petits et rugueux.
  • IBN MASSA. Il est froid et sec au second degré. Il fortifie le foie et les intestins, et jouit d’une astringence prononcée.
  • MASSERDJOUIH. Appliqué sur les abcès chauds, il en arrête le développement.
  • RAZES. Il resserre le ventre, calme la soif, convient à l’estomac et au foie enflammés. Il évacue violemment la bile.
  • LIVRE DES EXPERIENCES. La graine dessèche les ulcères intestinaux et arrête le dévoiement. Prise pendant quelque temps, elle fortifie le foie, alors qu’il est le siège de chaleur et d’humidité. Associée aux médicaments chauds, comme le nard indien et autres pareils, elle est salutaire contre le dévoiement qui provient d’un refroidissement du foie. Elle est utile pour les estomacs affaiblis à la suite de fièvres pituitaires..

Le berbéris, ou épine-vinette, est un de ces médicaments qui ne se rencontrent pas chez les médecins grecs. On l’a confondu avec l’aubépine, oxyacantha ; et Sérapion a confondu les deux plantes sous le nom d’amirbaris, citant d’une part Dioscorides et Galien, et de l’autre les auteurs arabes. Nous retrouverons l’épine-vinette sous le nom persan de zirchec, au n° 1101. (Voir aussi le n° 680, où le lycion des anciens est donné, tant dans le texte que dans les notes, comme pouvant être le produit d’une espèce du genre berbéris.)