Atarmâla (Ibn al-Baytar)

De PlantUse Français
Révision de 16 avril 2017 à 09:02 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage Baytar |titre=Ibn al-Bayṭār, ''Traité des simples '' |titrepageprécédente=Adhrâs el-kelb (Ibn al-Baytar) |nomcourtprécédent=Adhrâs... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Adhrâs el-kelb
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Itriya


99 - Atarmâla, Scrophularia sambucifolia ?


Nom accepté : [[]]


EL-GHAFEKY. C’est une plante dont la tige s’élève à la hauteur d’environ une coudée, sans produire de rameaux, Elle a des feuilles disposées sur quatre rangs et opposées, pareilles à celles du chanvre, sinon qu’elles sont de beaucoup plus petites. Elle porte un épi de la longueur d’environ un empan, disposé comme un collier symétrique, avec des gaines adhérentes les unes au-dessus des autres, arrondies et à ouvertures béantes, ressemblant aux coques qui contiennent des noisettes, mais beaucoup plus petites. Elles renferment comme des noisettes ayant la forme d’un pois chiche. Dans leur intérieur sont des graines très ténues, d’un rouge noirâtre. Il y a sur la plante une liqueur visqueuse qui s’attache comme du miel. La plante donne une petite fleur, qui est quelquefois jaune. Elle pousse dans les terrains secs et dans les déserts. La graine de cette plante s’emploie avec succès en collyre contre la gale, les tubercules, et au début de l’ophthalmie purulente algide.

Nous ignorons quelle est cette plante. Meyer, dans son Histoire de la botanique, III, 213, pense qu’il s’agit ici de la Scrophularia sambucifolia.