Islîkh (Ibn al-Baytar)

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Asclifiâs
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Astraghâlos


67 - Islîkh – Réséda


Nom accepté : [[]]

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Abou Hanîfa. C’est une plante à tige longue et de couleur jaune, poussant dans le sable et ressemblant à la roquette. — El-Guafeky. C’est le liroun y^.*.W employé par les teinturiers. C’est une plante connue. La feuille cuite sur une pierre chaude et appliquée en cataplasme sur les tumeurs pituitaires les ramollit et les résout. Cuite dans de l’eau avec de la farine d’orge et appliquée en cataplasme, elle est utile contre l’érysipèle. C’est un résolutif et un maturatif. Il en est une espèce sauvage à feuilles beaucoup plus petites que dans la première espèce, à tige garnie de nombreux rameaux étendus sur la terre , d’une couleur cendrée, portant à l’extrémité des rameaux des gousses étagées les unes au-dessus des autres, pareilles à celles de la jusquiame, mais plus petites et plus molles, contenant des graines très petites et noirâtres. Cette plante a des racines de la grosseur du doigt, de couleur jaune et rouge et d’une saveur très âcre. Elle pousse dans les endroits sablonneux et les terres blanches des montagnes. On lui donne en latin le nom de raniâl? Jl*sl>, Triturée et administrée à l’intérieur, elle guérit les douleurs de ventre, exprime les vents, guérit les coliques venteuses et sert contre les piqûres de scorpion et d’animaux venimeux.

Nous avons vu le nom de liroun, xxx, appliqué au réséda en Algérie. Dietz a donné comme synonyme pelecinos, puis comme douteux Hedusaron. Sontheimer n’a pas donné de synonymie. Tous les deux ont écrit lîrout. Où l’auteur a dit en latin jU.vaLî.ML. , Sontheimer a rendu par langage vulgaire de l’Andalousie : nach dem Sprachgebrauch der Andalusier wird sie Zanial gennant. Galland a traduit par latinè. Nous trouvons sous le titre islîkh, chez le cheikh Dawoud, le synonyme liroun, et il ajoute qu’on l’appelle en berbère thefchoun, ’i u^iL, dénomination qui se retrouve en Algérie. On y trouve encore celles de denb el-kherouf, achbet el-kherouf, oukat el-kherouf, dénominations qui impliquent une ressemblance avec la queue d’un agneau. Quant au mot JLùij , qu’on lit aussi JLjjj. JUilj, JUilj et JUjj, ne pourrait-on pas le lire JUj^Jî et y voir le mot Luteola ? Le Kitab es-Simât écrit ce mot sous la forme incorrecte J’AJi, (Voyez un autre synonvme au n° 345-)