Adân el-fâr el-bostâny (Ibn al-Baytar)

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Adryoûn
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Adân el-fâr el-berry


31 Āḏān al-fār al-bustānī - Adân el-fâr el-bostâny, Pariétaire de Crète? – Μυος ωτα

Nom accepté : [[]]

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Dioscorides, livre IV. (Dans l’édition de Sprengel, cet article se trouve au livre II.) Il y en a qui l’appellent myosôla, parce que ses feuilles ressemblent à une oreille de rat. On lui donne le nom d’alsîné parce qu’elle croît dans les endroits ombragés et plantés. C’est une plante qui ressemble à l’elksiné, sinon qu’elle est plus courte, qu’elle a les feuilles plus petites et qu’elle n’est point velue. Broyée, elle répand une odeur de concombre. — GALIEN, livre VI. Ses propriétés sont celles de la plante avec laquelle on nettoie le verre (la pariétaire). Aussi est-elle rafraîchissante et humectante, ses éléments étant aqueux et froids. C’est pour cela qu’elle est rafraîchissante sans être astringente et qu’elle est salutaire contre les tumeurs chaudes et les érysipèles légers. — DIOSCORIDES. Elle est rafraîchissante et astringente. Appliquée en cataplasme avec de la farine d’orge, elle est salutaire contre les inflammations de l’œil. Elle calme également les douleurs d’oreille si l’on y injecte son suc. En somme cette plante agit comme l’elksiné (al-qsīnī, ελξινη).

C’est bien dans le IVe livre que cette plante est mentionnée dans l’édition de Mathiole sous le nom d’Alsiné, contrairement à Sprengel, qui la place en tête des myosotis. Fraas la range sous le titre de Parietaria cretica. Mathiole en fait le mouron. Selon Sprengel c’est la Pariétaire de Crète. 11 a été suivi par Sontheimer et par Littré dans Pline, ici comme ailleurs, plagiaire de Dioscorides.