Akhînoûs (Ibn al-Baytar)

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Akhyûn
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Akharsadj


25 Āḫīnūs - Akhînoûs, Erinos (1), Ερινος.

Nom accepté : [[]]

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DIOSCORIDES, IV, 29. C’est une plante qui croît au voisinage des ruisseaux et des eaux accumulées qui proviennent des sources. Elle a une feuille pareille à celle du basilic, sinon qu’elle est plus petite et incisée supérieurement. Elle porte cinq ou six rameaux de la longueur d’un empan, une fleur blanche, un fruit noir, petit et astringent. Les rameaux et les feuilles de cette plante sont remplis d’une humeur. — GALIEN, livre VI. Le fruit de cette plante est astringent; c’est pourquoi il combat les fluxions et dessèche. Les médecins l’emploient dans les maladies de l’oreille et des yeux, alors qu’il faut combattre des fluxions. — DIOSCORIDES. Si l’on prend du fruit de cette plante la valeur de deux drachmes, et qu’on l’associe à quatre drachmes de miel, c’est un collyre qui arrête les afflux d’humeurs à l’œil. L’extrait associé à du soufre et à du natron et introduit dans l’oreille en calme les douleurs.

(1) Il y a dans l’arabe une erreur de transcription : au lieu de āḫīnūs il faudrait Ārīnūs La cause de cette méprise est, probablement, que l’on a considéré comme identiques l’érinos de Dioscorides et l’échinos de Galien. On a fait de l’érinos un basilic; d’autres en ont fait la Campanula erinus, et Fraas la Campanula ramosissima.