Akhyûn (Ibn al-Baytar)

De PlantUse Français
Révision de 26 octobre 2016 à 18:26 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage Baytar |titre=Ibn al-Bayṭār, ''Traité des simples '' |titrepageprécédente=Ihrîdh (Ibn al-Baytar) |nomcourtprécédent=Ihrîdh |titrep... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Ihrîdh
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Akhînoûs


24 Āḫīūn - Akhyûn, Echium, Εχιον.

Nom accepté : [[]]

[32]

C’est la tête de vipère rās al-āfācī. On lui donne ce nom parce que son fruit ressemble à une tête de vipère. — Dioscorides, IV, 27. C’est une plante qui a des feuilles rudes, allongées, minces, pareilles aux feuilles de l’ankhusa ānḫusā, sinon qu’elles sont plus petites, couvertes d’une humeur qui s’attache à la main, munies de petits piquants ressemblants à des poils. Les rameaux sont grêles, petits, nombreux, accompagnés de chaque côté de feuilles minces et petites, ayant les extrémités roides, la feuille terminale plus petite que les autres. À la naissance des feuilles sont des fleurs purpurines donnant un fruit qui ressemble à une tête de vipère. La racine est moins grosse que le doigt et de couleur noirâtre. Prise avec du vin, elle est efficace contre les piqûres venimeuses et elle en préserve ceux qui l’ont prise antérieurement. Il en est de même de la feuille et du fruit. Sa racine, prise dans du vin ou dans une boisson quelconque, calme les douleurs dorsales et fait couler le lait.

Sprengel fait de l’akhyoûn l’Echium rubrum, synonymie adoptée par Fraas.

Une note de la traduction arabe de Dioscorides nous apprend que, suivant Ibn el-Beithar, cette plante portait à Alméria le nom de lassa’a al-lascat. Nous lisons encore qu’une variété s’appelle en latin (sic) kadkouldja qadqūlǧat, et qu’Ibn Djoldjol a voulu, y voir l’ierba chana īrbat šānat, c’est-à-dire l’herba sana des Andalous.