Platane (Cazin 1868)

De PlantUse Français
Révision de 13 mai 2013 à 18:04 par COGNEAUX Christian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Plantain d'eau (Cazin 1868) |nomco... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Plantain d'eau
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Poireau


Sommaire

[861]

Platane

Voir la page [[]]

PLATANE. Platanus orientalis. L. " Platanus. G. BAUH. — Platanus orientalis verus. PARK.

Platane d'Orient, — main-coupée. .--■.-, PLATANÉES. Fam. nat. — MONOECIE POLYANDRIE. L. »

. Ce bel arbre, originaire, du Levant, actuellement naturalisé en France, ou on en forme de belles avenues, est connu de tout le monde. (L'éçofcë contient une matière rouge-brun, inodore et insipide, la phlooba-

phèneCs°H»0\) '

Les anciens (Pline) regardaient les feuilles et l'écorce de cet arbre comme

. ippres à; arrêter les hémorrhagiés, à dissiper les abcès, à guérir les brû-

î ures, les engelures, etc. Dioscoride dit que la décoction des feuilles dans 'Mnguératfles fluxions des yeux et les inflammations de toute espèce. Le TOûd&Pqcderlé (3) considère l'écorce de platane comme astringente, et ^Proposé comme succédanée de celle du Pérou. Il rapporte que Nien-

, Wcnelv^rÏÏé'decih belge, en a préparé, en 1790, un extrait très-astringent ]S°,V:ll^st servi comme stomachique et antiscorbutique. Villars assure que

'n']i^-?Nî? dës'racines de platane est utilement employée à la Nouvelle-

jp^P0^: fomenter les ulcères et guérir la dysenterie. L'infusion vi- eïl837 S°-fruiï a été emPloyée sans succès dans le choléra de Naples,

'tÊi'.-'fMe Pharmaceutique, t. I, p. 311.

immia tt i arboriste et du forestier belge, t. II, p. 195.


[862]

(Toutes les parties jeunes du platane sont couvertes de poils nombreux assez raides, qui se détachent plus tard en totalité ou en partie et transportés par l'air, peuvent s'introduire dans les voies aériennes de l'homme des animaux, et y déterminer des accidents.) »