Monarde (Cazin 1868)

De PlantUse Français
Révision de 11 mai 2013 à 14:14 par COGNEAUX Christian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Momordique (Cazin 1868) |nomcourtp... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Momordique
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Morelle


Sommaire

[650]

Monarde

Voir la page [[]]

MONARDE. Monarda didyma. L. Monarda purpurea. LAM.

Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego. LABIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. h.

Cette plante vivace, d'un brillant aspect, est originaire de l'Amérip septentrionale. On la cultive dans les jardins pour la beauté éclatante de ses fleurs.

Description. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus, fîstuleuse, verdàtre, glabre ou parsemée de poils courts, haute d'environ 60 centimètres. — Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépites, lisses et d'un beau vert. — Fleurs grandes, d'un rouge éclatant, couleur de feu, asi- laires, .verticillées et en têtes terminales (juin-juillet). — Calice cylindrique, strié, à cinq dents.— Corolle à deux lèvres; la supérieure droite, entière, enveloppant les eta- mines; l'inférieure réfléchie, plus large, à trois lobes. — Deux etamines à anthères oblongues, vacillantes.— Un style à stigmate bifide.— [Fruit composé de quatre akènes soudés et entourés par un calice persistant]

Parties usitées. — Les feuilles et les sommités fleuries.

Culture. — Cette plante réussit parfaitement en pleine terre. Je l'ai cultivée dans mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans a l'automne. Il faut la couvrir dans les grands froids.

Récolte. — La récolte et la dessiccation de cette plante n'exigent d'autres soins que ceux que réclament les labiées en général.

L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés énergiques. Bodart, qui la propose comme succédanée de la muscade et M macis, engage les médecins à la soumettre à l'expérience clinique et eût- mique. Les Américains en préparent une sorte de thé qu'ils trouvent tw- agréable. Je l'ai employée plusieurs fois en infusion dans la débilite d_ voies digestives, la gastralgie, et pour aromatiser des préparations tonique • Elle paraît jouir de propriétés analogues à celles de la menthe, de la sang i du romarin, etc.

(1) Bouchardat, Annuaire de thérapeutique, 1843.