Scorzonera hispanica
Scorzonera hispanica L.
Ordre | Asterales |
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Famille | Asteraceae |
Genre | Scorzonera |
2n = 14, 28
Origine : Europe du Sud
sauvage ou cultivé
Français | scorsonère |
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Anglais | black salsify |
- légume-racine
- feuilles : salade
Description
- plante herbacée vivace à racine épaisse, pivotante, à épiderme noir et chair blanche
- tige de 0,3-1 m, dressée, rameuse, feuillée, glabre ou un peu cotonneuse, portant plusieurs capitules
- feuilles caulinaires nombreuses, de 15–40 cm de long, très variables, ovales-lancéolées, lancéolées-linéaires ou linéaires-graminiformes, rétrécies à la base, quelquefois assez profondément denticulées sur les bords, les supérieures terminées en longue pointe subulée
- fleurs ligulées jaunes, parfois violacées à l’extérieur, une fois plus longues que l'involucre
- akènes fortement muriqués, de 2 cm de long, à pappus plumeux, blanc sale (Coste)
Noms populaires
français | scorsonère, salsifis |
anglais | black salsify, black oysterplant |
allemand | Schwarzwurzel |
néerlandais | schorseneer |
italien | scorzonera |
espagnol | escorzonera, salsifí negro |
catalan | escurçonera, escurçonera de nap |
portugais | escorcioneira, salsifi preto |
Indonésie | tanaman hitam (PROSEA) |
- Voir les noms de la Flore populaire d'Eugène Rolland
Cette espèce est le salsifis du commerce, à écorce noire, qui a totalement remplacé le "vrai" salsifis, à écorce blanche, Tragopogon porrifolius.
Classification
Scorzonera hispanica L. (1753)
Cultivars
Histoire
Usages
- Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)
Cultivated in temperate and subtropical areas and at higher altitudes in the tropics, mainly in the Mediterranean area. Probably originally cultivated in Spain. First used as a medicinal plant, in France used as vegetable since 1600. There are many cultivars. The roots are cooked as a vegetable and also used dried and roasted as a coffee substitute. The blanched leaves are also used in salads. The leaves are also used to feed silkworms.
La scorzonère a été préférée en production commerciale parce qu'elle donne des racines plus cylindriques et rectilignes que le salsifis.
Références
- Chauvet, Michel, 2018. Encyclopédie des plantes alimentaires. Paris, Belin. 880 p. (p. 149)
- Dambourney, Louis-Alexandre, 1786. Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines & aux lainages. Paris, De l'imprimerie de Ph.-D. Pierres, premier imprimeur ordinaire du roi. 407 p. Voir sur Pl@ntUse