Portulaca grandiflora (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Portulaca spp., dont Portulaca grandiflora
Noms vernaculaires [1]
- Créole : chevalier onze heures [chévalié-onzèr].
- Wayãpi : tui
- Palikur : kropie aβan kwikwiye.
- Portugais : amor-crescido.
Écologie, morphologie
Petites herbes buissonnantes, à fleurs mauves ou jaunes fréquemment cultivées.
Collections de référence
Moretti 1367, 1380, Ouhoud-Renoux 46 ; Prévost 1325, 3924.
Emplois
Les Créoles emploient la tisane de la plante entière légèrement salée pour soigner les hernies et lorsqu’ils attrapent une imprudence (cf. 2e partie, p. 50).
Ce remède est essentiellement le fait des habitants d’origine sainte-lucienne de Saül et de Maripasoula.
Les Wayãpi écrasent la plante entière et la frottent sur les foulures pour en apaiser la douleur. Pour les Palikur, les usages sont identiques à ceux de Portulaca oleracea.
Étymologie
- Palikur : de kropie aβan, cf. ci-dessus et kwikwiye, « [jaune] comme les fleurs de kwik (Tabebuia serratifolia, Bignoniacées) ».
Chimie et pharmacologie
Les tests positifs obtenus pour l’un des échantillons avec les réactifs des cardénolides (réactif de Kedde) demandent à être confirmés par des essais biologiques. Ils ont été négatifs pour d’autres échantillons.
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Ces noms vernaculaires regroupent plusieurs espèces assez semblables et difficiles à identifier comme à séparer. Au moins un échantillon (Prévost 1925) a été identifié par de Fillips comme Portulaca grandiflora Hook. Les autres échantillons présentent aussi quelques affinités avec Portulaca pilosa L.