Robinier (Cazin 1868)

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Riz
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Romarin


Sommaire

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Robinier

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ROBINIER. Robinia pseudo-acacia. L.

., LiGUMWEDSE.s..— LOTÉES. Fam. nat. —DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.

[Cet arbre, vulgairement appelé acacia, est originaire de la Virginie, mais il est aujourd'hui naturalisé dans toute l'Europe.

Description. — Tige haute de 20 à 25 mètres, couverte d'une écorce ridée. — Feuilles alternes, imparipennées, avec stipules ligneuses.— Fleurs blanches, odo- rantes, disposées en grappes pendantes— Limbe campanule à cinq dents, presque bila- bié. — Corolle papilionacée. — Dix étamines diadelphes. — Ovaire simple, uniloculaire etpluriovulé. — Style et stigmates simples. — Le fruit est une gousse comprimée, jlalre, brune,, renfermant plusieurs graines arrondies. — Cette espèce présente un très- Jtaninombre de variétés.

Parties usitées. — L'écorce, les racines, les fleurs.

Kéettlte. —' L'écorce et la racine doivent être récoltées au printemps ou à l'au- lne; les fleurMorsque l'arbre est en pleine floraison.

Culture. — Le faux acacia peut être multiplié par drageons, par semis ou en wWen terre, au printemps, des tronçons de racine ou bien encore par boutures ou fWles nombreux rejets qu'il produit. Il vient dans tous les terrains.

Propriétés physiques et chimiques. — Les fleurs du robinier répan-

«une odeur suave; le parfum peut en être séparé par la méthode d'enfleurage, qui

consiste a exprimer des couches superposées de fleurs et de flanelle imprégnée d'huile. Les

■ÏJW^ l'écorce.renferment un principe acre très-irritant;] (le bois est dur et amer.

' ™é ( 2) à constaté dans les graines la présence de l'inosite.)

j,(Ees-fleurs du robinier ont été considérées comme antispasmodiques.

Jî°Jce et les racines, vu la présence du principe acre, jouissent de pro-

Pf «vomitives très-prononcées, quoi qu'en ait dit Gilibert qui rapprochait

racines de celles delà réglisse. Des chevaux ayant rongé de l'écorce de cet

P. 535M&at et DeIens> Supplément au Dictionnaire de matière médicale et de thérapeutique, (J)%r(oire de pharmacie, août 1865, p. 60.


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arbre éprouvèrent de violentes coliques. Un en mourut (1). Gendrin(2) rap- porte que des enfants qui en avaient pris éprouvèrent, trois heures après des malaises, des nausées, des vomissements et quelques-uns de légers mou- vements convulsifs. Ne pourrait-on pas tirer parti de cette propriété vomi- tive? C'est ce que se demande le médecin que nous venons de citer. Voilà une plante à étudier.)