Ginkgo biloba : Différence entre versions

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*graines elliptiques ou subglobuleuses, de 2-3 cm de long, à sarcotesta jaune ou orangé devenant visqueux et nauséabond, et sclerotesta dur et blanc
 
*graines elliptiques ou subglobuleuses, de 2-3 cm de long, à sarcotesta jaune ou orangé devenant visqueux et nauséabond, et sclerotesta dur et blanc
  
Le ginkgo est un véritable fossile vivant, unique représentant de la division des ''Ginkgophyta''.
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Le ginkgo est considéré comme un véritable "fossile vivant", unique représentant de la division des ''Ginkgophyta''.
  
 
Les graines germent sans dormance. Les individus femelles sont rarement plantés à cause de l'odeur et de la viscosité des graines à terre.
 
Les graines germent sans dormance. Les individus femelles sont rarement plantés à cause de l'odeur et de la viscosité des graines à terre.

Version du 24 février 2021 à 12:52

Ginkgo biloba L.

alt=Description de l'image Ginkgo biloba. filare.jpg.
spectacle de novembre à Florence
Ordre Ginkgoales
Famille Ginkgoaceae
Genre Ginkgo

2n = 24

Origine : Chine

cultivé

Français ginkgo
Anglais ginkgo


Résumé des usages
  • arbre ornemental et d'alignement
  • "amandes" consommées en Chine et appelées "noix blanches"
  • nombreux usages médicinaux
  • bois utilisé pour des meubles
  • écorce : tanin
  • arbre sacré des Bouddhistes, planté près des temples


Description

  • arbre dioïque atteignant 40 m de haut
  • écorce gris clair, fissurée longitudinalement
  • feuilles pétiolées, atteignant 9 cm de long, en éventail, devenant jaune d'or en automne
  • ramilles longues à feuilles fendues en deux lobes
  • ramilles courtes à feuilles non fendues
  • cônes mâles de couleur ivoire, de 1-2 cm de long
  • graines elliptiques ou subglobuleuses, de 2-3 cm de long, à sarcotesta jaune ou orangé devenant visqueux et nauséabond, et sclerotesta dur et blanc

Le ginkgo est considéré comme un véritable "fossile vivant", unique représentant de la division des Ginkgophyta.

Les graines germent sans dormance. Les individus femelles sont rarement plantés à cause de l'odeur et de la viscosité des graines à terre.

Noms populaires

français ginkgo, arbre aux quarante écus / noix de gingko
anglais ginkgo tree, maidenhair tree / ginkgo nut, “white nut”
allemand Ginkgobaum
néerlandais japanse noteboom
italien gingko, noce del Giappone
chinois 银杏 - yínxìng (« abricotier d’argent »), bái guǒ (« fruit blanc »)
japonais ginkyō

Classification

Ginkgo biloba L. (1771)

Cultivars

Histoire

Le ginkgo a longtemps été considéré comme éteint dans la nature. On pense maintenant qu'il se serait maintenu dans deux refuges pléistocènes en Chine du Sud-Ouest et en Chine de l'Est (Mont Tianmu de l'Ouest). De là, il aurait été diffusé dans le reste de la Chine, puis en Corée et au Japon (au XIIIe-XIVe siècles).

Le ginkgo a été introduit en Europe d'abord par Engelbert Kaempfer, qui l'a vu au Japon en 1691 au Japon, et l'a décrit dans Amoenitatum exoticarum en 1712. Il en aurait rapporté des graines à Utrecht, où le premier arbre est planté en 1730.

On a ensuite les dates suivantes pour les individus mâles :

  • 1730, Geetbets (Belgique)
  • 1750, Anduze (France)
  • 1750, Padoue (Italie)
  • 1758, Slavkov (Tchéquie)
  • 1762, Kew (Royaume-Uni)
  • 1770, Vienne (Autriche)
  • 1777, Daruvar (Croatie)
  • 1781, Harbke (Allemagne)
  • 1784, Philadelphie (Etats-Unis)
  • 1788, Montpellier (France) (1795 d'après l'étiquette)

Le premier individu femelle connu est à Genève (Suisse). C'est un de ses greffons qui a été greffé en 1814 sur l'arbre de Montpellier (1830 d'après l'étiquette).

Curieusement, d'après Zhao et al. (2010), les génotypes européens proviendraient en fait de Corée, et non du Japon.

Usages

noix blanches

Références

  • Chauvet, Michel, 2018. Encyclopédie des plantes alimentaires. Paris, Belin. 880 p. (p. 282)
  • Del Tredici, P., Ling, H. & Yang, C., 1992. The Ginkgos of Tian Mu Shan. Conservation Biology, 6:202-209.
  • Franklin, A. H., 1959. Ginkgo biloba L.: Historical summary and bibliography. Virginia J. Sci., n. s. 10: 131-176.
  • Gong, W., Chen, C., Dobes C., Fu, C.X. & Koch, M.A. 2008. Phylogeography of a living fossil: Pleistocene glaciations forced Ginkgo biloba L. (Ginkgoaceae) into two refuge areas in China with limited subsequent postglacial expansion. Molec. Phylog. Evol., 48: 1094–1105.
  • Mure, Véronique, 2014. L’arbre aux quarante écus, des jardins des rois à Hiroshima. Botanique, Jardins, Paysages.
  • Nagata, Toshiyuki, DuVal, Ashley & Crane, Peter R., 2015. Engelbert Kaempfer, Genemon Imamura and the origin of the name Ginkgo. Taxon, 64(1) : 131-136.
  • Zhao, Yunpeng et al., 2010. Out of China : distribution history of Ginkgo biloba L. Taxon, 59(2) : 495-504.

Liens