Macfadyena unguis-cati (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions
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Version du 16 décembre 2020 à 09:55
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Sommaire
Macfadyena unguis-cati (L.) A. Gentry
- Nom accepté : Dolichandra unguis-cati
Synonymie
Bignonia unguis-cati L.
Noms vernaculaires
- Créole : griffe chatte [grif-chat] [1].
- Wayãpi : anɨla pãpẽ.
- Palikur : msibiu awak, iwan akiwira.
- Portugais : andirapoampé.
Écologie, morphologie
Liane fine commune en végétation ripicole, reconnaissable à ses vrilles en forme de griffe.
Collections de référence
Grenand 9 ; Jacquemin 2479 ; Moretti 418 ; Moretti-Damas 136 ; Oldeman 2072.
Emplois
Les Créoles utilisent cette espèce comme Macfadyena uncata (cf. aussi Hibiscus rosa-sinensis, Malvacées).
Les Wayãpi utilisent la plante entière préparée en décoction fébrifuge appliquée en lavage externe.
Les Palikur utilisent pour soigner la toux soit la plante entière, soit les feuilles et les racines associées à l’écorce de Tabebuia serratifolia (Bignoniacées). Le remède est préparé en décoction qui est bue mélangée à du miel [2].
Étymologie
Les divers noms vernaculaires signifient soit « griffe de chauve-souris » (Wayãpi, palikur, portugais), soit « griffe de chat » (créole) ou encore « griffe d’iguane » (palikur). Ils font référence aux vrilles en crochet caractéristiques de cette liane.
Chimie et pharmacologie
Le genre renferme des iridoïdes (ADRIANI et al., 1982) ; des saponines dérivées de l’acide quinovique ont été isolées à partir de racine de Macfadyena unguis-cati récoltées au Pérou (FERRARI et al., 1981).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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