Aphelandra aurantiaca (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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Version du 19 janvier 2020 à 21:57

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Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Justicia pectoralis


Aphelandra aurantiaca. Inflorescence avec grandes feuilles rouges

Aphelandra aurantiaca (Scheidw.) Lindl

Synonymie

Hemisandra aurantiaca Scheidw.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : mulumulukwi.
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Plante herbacée commune dans les sous-bois de forêt primaire ou les recrus forestiers.

Collections de référence

Grenand 259, 429.

Emplois

L’utilisation de cette plante semble restreinte aux Wayãpi. La macération des feuilles broyées est frottée sur le ventre des parturientes qui peinent à accoucher. Ce remède favorise ou accélère la naissance du bébé[1].

Étymologie

  • Wayãpi : de mulu, « grossesse » et kwi, « tomber ». La propriété qu’ont les fleurs de

Aphelandra de tomber au moindre choc est à l’origine de cette association symbolique entre la facilité de la chute et la difficulté de la naissance.

Chimie et pharmacologie

La présence d’alcaloïdes macrocycliques du type spermidine a été mise en évidence dans les racines de Aphelandra tetragona (Vahl) Nees ( FIEDLER et al., 1990) ; leur rôle dans la défense chimique de la plante a été évoqué.
  1. La racine de cette plante sert à préparer un remède contre la surdité chez les Tikuna du haut Amazone (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).