Cymbalaire (Cazin 1868) : Différence entre versions

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<center>CYMBALAIRE. Antirrhinum cymbalaria. L.</center>
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<center>SCROPHULARIACÉES. — ANTIRRHINÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE ANGIOSPERMIE. L.</center>

Version actuelle en date du 1 décembre 2016 à 19:30

Cyclame
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Cynanque

[362]

Nom accepté : Cymbalaria muralis


CYMBALAIRE. Antirrhinum cymbalaria. L.
SCROPHULARIACÉES. — ANTIRRHINÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE ANGIOSPERMIE. L.


La cymbalaire se trouve dans les fentes des vieux murs en pierres.

Description. — Tiges grêles, couchées, pendantes, rameuses, diffuses, très-longues. — Feuilles longuement pétiolées, épaisses, découpées, arrondies, un peu en cœur à la base, à cinq ou sept lobes obtus, rougeâtres en dessous. — Fleurs violettes ou d'un rose bleuâtre avec un palais jaune (mai-octobre). — Corolle tubuleuse, éperon court, obtus. — Calice à divisions obtuses. — Quatre étamines, un style. — Capsule subglobuleuse.

D'une odeur nulle, d'une saveur amère, aigrelette-poivrée, la cymbalaire a été considérée comme vulnéraire, astringente, un peu excitante. C'est une de ces plantes dont la matière médicale indigène peut facilement se passer. (Matthiole la faisait manger en salade dans la leucorrhée.)