Peucédan (Cazin 1868) : Différence entre versions

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Nom accepté : ''[[Peucedanum officinale]]''
  
PEUCEDAN. Peucedanum officinale. L.
 
Peucedanum germanicum. C. BAUH., TOURN. — Peucedanummnits
 
germanicum. J. BAUH. — Peucedanum vulgaris. PARK.
 
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Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau.
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OMBELLIFÈRES. — PEUCÉD-ANÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYK* I-
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Cette plante du midi de l'Europe croît naturellement en Bourgogne,
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Provence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc.
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Description. - Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blancli re
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''Peucedanum germanicum''. C. Bauh., Tourn. — ''Peucedanum minus germanicum''. J. Bauh. — ''Peucedanum vulgaris''. Park. - ''Cauda porcina''. Tab.
  
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Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau.
  
dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteur. — Feuilles grandes, trois à quatre
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rosées disposées en ombelles de deux à vingt rayons inégaux, ordinairement dépourvus
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Propriétés physiques et chimiques. — La racine contient un suc
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Cette plante du midi de l'Europe croît naturellement en Bourgogne, en Provence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc.
jaune gommo-résineux, d'une odeur forte et vireuse, qu'on en extrait par des incisions
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'''Description'''. - Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blanchâtre en
au soleil ou sur le feu. Les anciens estimaient surtout celui de Sardaigne.
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t fusible en résine à 60° C, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et l'éther (C 4 H2 0).
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dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteur. — Feuilles grandes, trois à quatre fois décomposées, et dont les dernières folioles sont linéaires. — Fleurs blanches ou rosées disposées en ombelles de deux à vingt rayons inégaux, ordinairement dépourvus d'involucre, munies d'involucelles à plusieurs folioles. — Calice à cinq dents. — Corolle à cinq pétales. — Cinq étamines saillantes. — Ovaire infère à deux loges uniovulées, surmonté de deux styles divergents. — Fruit : diakène, oblong, ailé sur les bords.
  
' On employait le suc épaissi de peucedanum contre l'hypochondrie, les
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'''Propriétés physiques et chimiques'''. — La racine contient un suc jaune gommo-résineux, d'une odeur forte et vireuse, qu'on en extrait par des incisions faites à sa surface, et qu'on employait autrefois en médecine, après l'avoir fait épaissir au soleil ou sur le feu. Les anciens estimaient surtout celui de Sardaigne.
catarrhes, l'aménorrhée, l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etc., à la dose
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de! gros (4 gr.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride
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a probablement contribué à le faire rejeter de la matière médicale, et il
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la ''peucedanine'', ''peucedanin'', ''peucedanite'', cristallisable en aiguilles soyeuses, délicates, fusible en résine à 60° C, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et l'éther (C<sub>4</sub> H<sub>2</sub> O).
paraît même qu'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes,
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car tout ce qu'on trouve à ce sujet dans les auteurs qui écrivaient il y a
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On employait le suc épaissi de peucedanum contre l'hypochondrie, les catarrhes, l'aménorrhée, l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etc., à la dose de 1 gros (4 gr.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride et Pline. « Sa mauvaise odeur, disent Loiseleur-Deslongchamps et Marquis (1)<ref></ref>, a probablement contribué à le faire rejeter de la matière médicale, et il paraît même qu'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes, car tout ce qu'on trouve à ce sujet dans les auteurs qui écrivaient il y a
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cent ans et plus, paraît avoir été copié dans Dioscoride et dans Pline, du temps desquels le ''peucedanum'' ou ''peucedanos'' était très-estimé, sans que nous sachions d'ailleurs d'une manière positive si la plante des anciens était la même que la nôtre. »
  
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' même que la nôtre. »
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Nom accepté : ''[[Silaum silaus]]''
  
v. PîÙCiDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS.
 
  
Peucedanumsilaûs.L. — Seseli pratense. Offic.— Angetica pratensis apii folio.
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PEUCÉDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS. ''Peucedanum silaüs''. L. — ''Seseli pratense''. Offic.— ''Angelica pratensis apii folio''. Tourn., Tab. — ''Saxifraga Anglorum foliis fœniculi latioribus''. J. Bauh. — Cette espèce est très-commune dans nos prairies humides du nord de l'Europe.
  
■ Tourn,, Tab. — Saxifraga Anglorum foliis foeniculilatioribus. J. Bauh. — Cette
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'''Description'''. — Racine cylindrique, noirâtre. — Tige de 60 à 90 centimètres, rameuse supérieurement. — Feuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-lancéolées. — Fleurs d'un blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.
J espèce est très-commune dans nos prairies humides du nord de l'Europe.
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Description. — Racine cylindrique, noirâtre. — Tige de 60 à 90 centimètres,
 
; rameuse supérieurement. — Feuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-lancéolées. —
 
Fleure d'un blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.
 
  
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]

Version du 31 octobre 2016 à 12:41

Petit houx
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Peupliers


[820]

Peucédan

Nom accepté : Peucedanum officinale


PEUCEDAN. Peucedanum officinale. L.

Peucedanum germanicum. C. Bauh., Tourn. — Peucedanum minus germanicum. J. Bauh. — Peucedanum vulgaris. Park. - Cauda porcina. Tab.

Peucedan, — peucédane, — fenouil de porc, — queue de pourceau.

OMBELLIFÈRES. — PEUCÉDANÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYNIE L.


Cette plante du midi de l'Europe croît naturellement en Bourgogne, en Provence, en Languedoc, dans les bois, les taillis, les prés, etc.

Description. - Racine longue, grosse, noirâtre en dehors, blanchâtre en


[821]

dedans - Tige de 60 à à 90 centimètres de hauteur. — Feuilles grandes, trois à quatre fois décomposées, et dont les dernières folioles sont linéaires. — Fleurs blanches ou rosées disposées en ombelles de deux à vingt rayons inégaux, ordinairement dépourvus d'involucre, munies d'involucelles à plusieurs folioles. — Calice à cinq dents. — Corolle à cinq pétales. — Cinq étamines saillantes. — Ovaire infère à deux loges uniovulées, surmonté de deux styles divergents. — Fruit : diakène, oblong, ailé sur les bords.

Propriétés physiques et chimiques. — La racine contient un suc jaune gommo-résineux, d'une odeur forte et vireuse, qu'on en extrait par des incisions faites à sa surface, et qu'on employait autrefois en médecine, après l'avoir fait épaissir au soleil ou sur le feu. Les anciens estimaient surtout celui de Sardaigne.

(Au moyen de l'alcool bouillant, Schlatter a extrait de cette racine un corps neutre, la peucedanine, peucedanin, peucedanite, cristallisable en aiguilles soyeuses, délicates, fusible en résine à 60° C, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et l'éther (C4 H2 O).

On employait le suc épaissi de peucedanum contre l'hypochondrie, les catarrhes, l'aménorrhée, l'épilepsie, la frénésie, la paralysie, etc., à la dose de 1 gros (4 gr.) dans du miel. Ces propriétés sont indiquées par Dioscoride et Pline. « Sa mauvaise odeur, disent Loiseleur-Deslongchamps et Marquis (1)Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; les références sans nom doivent avoir un contenu., a probablement contribué à le faire rejeter de la matière médicale, et il paraît même qu'on ne l'a jamais beaucoup mis en usage chez les modernes, car tout ce qu'on trouve à ce sujet dans les auteurs qui écrivaient il y a cent ans et plus, paraît avoir été copié dans Dioscoride et dans Pline, du temps desquels le peucedanum ou peucedanos était très-estimé, sans que nous sachions d'ailleurs d'une manière positive si la plante des anciens était la même que la nôtre. »


Silaüs

Nom accepté : Silaum silaus


PEUCÉDAN SILAUS, PEUCEDAN DES ALLEMANDS, — SAXIFRAGE DES ANGLAIS. Peucedanum silaüs. L. — Seseli pratense. Offic.— Angelica pratensis apii folio. Tourn., Tab. — Saxifraga Anglorum foliis fœniculi latioribus. J. Bauh. — Cette espèce est très-commune dans nos prairies humides du nord de l'Europe.

Description. — Racine cylindrique, noirâtre. — Tige de 60 à 90 centimètres, rameuse supérieurement. — Feuilles trois fois ailées, à folioles linéaires-lancéolées. — Fleurs d'un blanc jaunâtre disposées en ombelles terminales, de huit à dix rayons.