Calendula officinalis : Différence entre versions

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
(Histoire)
 
Ligne 74 : Ligne 74 :
 
<gallery mode=packed>  
 
<gallery mode=packed>  
 
File:Bock Ringelblumen.jpg|Hieronymus Bock, 1546, Kreuterbuch
 
File:Bock Ringelblumen.jpg|Hieronymus Bock, 1546, Kreuterbuch
File:Calendula officinalis - Köhler–s Medizinal-Pflanzen-024.jpg|Köhler, 1887, ''Medizinal-Pflanzen''
+
File:Calendula officinalis - Köhler–s Medizinal-Pflanzen-024.jpg|Köhler, 1897, ''Medizinal-Pflanzen''
 
</gallery>
 
</gallery>
  

Version actuelle en date du 1 mars 2021 à 18:12

Calendula officinalis L.

alt=Description de l'image Ringelblume-orange-gelb.jpg.
soucis orange et jaunes
Ordre Asterales
Famille Compositae
Genre Calendula

2n = 28, 32

Origine : Méditerranée (?)

cultivé et subspontané
en zones tempérées

Français souci
Anglais marigold


Résumé des usages
  • ornemental
  • médicinal
  • colorant (fleurons) comme substitut du safran
  • fleurons en fourniture de salades
  • feuilles parfois consommées


Description

  • plante herbacée annuelle, ramifiée, de 30-50 cm de haut
  • odeur forte quand on la froisse
  • feuilles entières ou légèrement dentées, pubescentes
  • capitules radiés de 2-5 cm de diamètre, solitaires
  • fruit : trois types d'akènes

Noms populaires

français souci, souci des jardins
anglais marigold, pot marigold
allemand Ringelblume, Garten-Ringelblume
néerlandais goudsbloem
italien fiorrancio, calendola, calendula, calta
espagnol caléndula, maravilla
portugais calêndula
  • Voir les noms de la Flore populaire d'Eugène Rolland
  • Le nom souci vient du latin médiéval solsequium, "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, solsequium désignait la chicorée.
  • Calendula est aussi un nom du latin médiéval, probablement lié au latin classique caltha, qui désignait le souci. Par étymologie populaire, on l'a fait venir de calendae et inventé une légende qui le fait servir de baromètre.

Classification

Calendula officinalis L. (1753)

Cultivars

Histoire

Une des premières attestations des usages du souci :

  • CALTHA Poetarum et CHRYSANTHEMON oculatum verius Dioscoridis, Calendula Offici.
  • In cibum etiam cedit et iusculis inditur, gustu et odore non ingrato: acetariis etiam miscent multam mulierculae, tum cordis affectibus tum icteritiae et foedis coloribus indunt virgunculae, respirandique difficultate vexatae. Ius et tenerae cymae luteo ovorum in placentam exceptae et mansae, nimis menses fluentes sistere, cunctantes autem impellere compertum est. Pena & de L'Obel, 1570. Stirpium Adversaria Nova. Londini, p. 238.
    • Il entre aussi dans l'alimentation et est mis dans les sauces, ayant un goût et une odeur non désagréable : les femmes en mêlent beaucoup aux salades, tantôt pour le cœur malade, tantôt pour la jaunisse et les fillettes souffrant de difficultés de respiration en appliquent sur leur visage [pour masquer] sa laideur. On a découvert que le jus et les jeunes pousses ajoutés à du jaune d'œuf dans une galette et mangés arrêtaient les règles trop fluides et déclenchaient les règles qui tardent. (traduction Michel Chauvet)

Usages

Widely grown in Europe, now mainly as an ornamental. Cultivated in the CIS republics, Holland and in Germany as a herbal medicine. First recorded in the 12th cent. The flowers are used as a colourant for butter and cheese, and as a flavouring, and also for the adulteration of saffron. The leaves were formerly eaten in salads. In China a medicinal plant and a source of oil.

Mansfeld.


  • Le souci est surtout cultivé comme ornemental, dans des cultivars à grosses fleurs orange, ou parfois jaunes ou bicolores.
  • Plante médicinale, dont on fait une teinture-mère avec les sommités florales. Il s'utilise en externe contre diverses affections de la peau.
  • Ses fleurons orange ont servi de colorant, comme substitut du safran, pour colorer le beurre ou des fromages, ou donnés aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf. On peut aussi utiliser les fleurons en fourniture de salades. Les feuilles ont parfois été consommées.
  • Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)

Références

Liens