Monarde (Cazin 1868) : Différence entre versions

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Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego.
 
Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego.
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Cette plante vivace, d'un brillant aspect, est originaire de l'Amérique septentrionale. On la cultive dans les jardins pour la beauté éclatante de ses fleurs.
  
Description. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus,
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'''Description'''. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus, fistuleuse, verdâtre, glabre ou parsemée de poils courts, haute d'environ 60 centimètres. — Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépues, lisses et d'un beau vert. — Fleurs grandes, d'un rouge éclatant, couleur de feu, axillaires, verticillées et en têtes terminales (juin-juillet). — Calice cylindrique, strié, à cinq dents.— Corolle à deux lèvres ; la supérieure droite, entière, enveloppant les étamines ; l'inférieure réfléchie, plus large, à trois lobes. — Deux étamines à anthères oblongues, vacillantes. — Un style à stigmate bifide. — [Fruit composé de quatre akènes soudés et entourés par un calice persistant]
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— Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépites,
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'''Culture'''. — Cette plante réussit parfaitement en pleine terre. Je l'ai cultivée dans mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans à l'automne. Il faut la couvrir dans les grands froids.
mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans a l'automne. Il faut la
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L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés
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L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés énergiques. Bodart, qui la propose comme succédanée de la muscade et du macis, engage les médecins à la soumettre à l'expérience clinique et chimique. Les Américains en préparent une sorte de thé qu'ils trouvent très-agréable. Je l'ai employée plusieurs fois en infusion dans la débilité des voies digestives, la gastralgie, et pour aromatiser des préparations toniques. Elle paraît jouir de propriétés analogues à celles de la menthe, de la sauge, du romarin, etc.
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(1) Bouchardat, Annuaire de thérapeutique, 1843.
 
  
 
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Version actuelle en date du 8 décembre 2016 à 21:50

Momordique
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Morelle


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Nom accepté : Monarda didyma


MONARDE. Monarda didyma. L.

Monarda purpurea. Lam.

Monarde de Pensylvanie, — thé d'Oswego.

LABIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.


Cette plante vivace, d'un brillant aspect, est originaire de l'Amérique septentrionale. On la cultive dans les jardins pour la beauté éclatante de ses fleurs.

Description. — Tige herbacée, articulée, rameuse, tétragone, à angles aigus, fistuleuse, verdâtre, glabre ou parsemée de poils courts, haute d'environ 60 centimètres. — Feuilles grandes, pétiolées, lancéolées-cordiformes, dentées en scie, un peu crépues, lisses et d'un beau vert. — Fleurs grandes, d'un rouge éclatant, couleur de feu, axillaires, verticillées et en têtes terminales (juin-juillet). — Calice cylindrique, strié, à cinq dents.— Corolle à deux lèvres ; la supérieure droite, entière, enveloppant les étamines ; l'inférieure réfléchie, plus large, à trois lobes. — Deux étamines à anthères oblongues, vacillantes. — Un style à stigmate bifide. — [Fruit composé de quatre akènes soudés et entourés par un calice persistant]

Parties usitées. — Les feuilles et les sommités fleuries.

Culture. — Cette plante réussit parfaitement en pleine terre. Je l'ai cultivée dans mon jardin. On la multiplie d'éclats de pieds tous les deux ans à l'automne. Il faut la couvrir dans les grands froids.

Récolte. — La récolte et la dessiccation de cette plante n'exigent d'autres soins que ceux que réclament les labiées en général.

L'odeur suave et pénétrante que cette plante exhale décèle des propriétés énergiques. Bodart, qui la propose comme succédanée de la muscade et du macis, engage les médecins à la soumettre à l'expérience clinique et chimique. Les Américains en préparent une sorte de thé qu'ils trouvent très-agréable. Je l'ai employée plusieurs fois en infusion dans la débilité des voies digestives, la gastralgie, et pour aromatiser des préparations toniques. Elle paraît jouir de propriétés analogues à celles de la menthe, de la sauge, du romarin, etc.