Portulaca oleracea (PROTA) : Différence entre versions
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La récolte peut démarrer 3–4 semaines après le semis et 2–3 coupes à 2–3 semaines d’intervalle sont possibles en production commerciale. Il faut couper la plante à ras pour stimuler la repousse. On pratique aussi une récolte par arrachage, en un seul passage. Au bout de 6–8 semaines, la floraison diminue la qualité du produit. | La récolte peut démarrer 3–4 semaines après le semis et 2–3 coupes à 2–3 semaines d’intervalle sont possibles en production commerciale. Il faut couper la plante à ras pour stimuler la repousse. On pratique aussi une récolte par arrachage, en un seul passage. Au bout de 6–8 semaines, la floraison diminue la qualité du produit. | ||
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Version actuelle en date du 23 mars 2015 à 10:36
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Légume | |
Médicinal | |
Ornemental | |
Fourrage | |
Sécurité alimentaire | |
Changement climatique |
- Protologue: Sp. pl. 1 : 445 (1753).
- Famille: Portulacaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 18, 36, 54
Synonymes
Noms vernaculaires
Pourpier, pourpier potager (Fr). Purslane, garden purslane, pigweed (En). Beldroega, bredo fêmea (Po).
Origine et répartition géographique
Portulaca oleracea est une adventice cosmopolite qu’on rencontre surtout dans les régions chaudes ; il est présent à travers toute l’Afrique tropicale. Les origines de sa culture sont incertaines, mais il pourrait s’agir de l’Asie occidentale ou de l’Inde. C’est l’un des plus anciens légumes-feuilles, utilisé de l’Europe jusqu’au Japon, en Australie et dans les Amériques. Il est consommé dans de nombreux pays africains, comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun, le Kenya, l’Ouganda, l’Angola et l’Afrique du Sud. La plante est particulièrement appréciée au Soudan et en Egypte, où elle est connue sous le nom arabe de “rigla”.
Usages
Les tiges et les feuilles charnues du pourpier ont une agréable saveur un peu acidulée et se consomment dans des salades vertes ou comme légume cuit. On le conserve parfois confit comme les cornichons ou les câpres. La graine, également comestible, sert à faire une farine et une bouillie au Kenya.
Employé en médecine populaire depuis des temps reculés, le pourpier figure sur la liste des plantes médicinales les plus utilisées au monde de l’Organisation mondiale de la santé. Il est utilisé comme diurétique, pour traiter les rhumatismes et les maladies gynécologiques, comme sédatif, analgésique et cardiotonique, pour soigner la fièvre, les troubles des voies urinaires, les vers intestinaux, comme tonifiant et cholérétique, pour traiter la dysenterie et, en application externe, comme traitement des ulcères, de l’eczéma et des dermatites. Les cendres de pourpier mélangées à du sel se prennent pour traiter les maladies cardiaques. Le pourpier est également une source de fourrage pour le bétail.
Production et commerce international
Le pourpier se récolte surtout dans la nature ou se cultive pour la consommation domestique et pour être vendu sur les marchés locaux. Les statistiques sur sa production sont rares ; au Soudan, il est cultivé sur environ 3000 ha.
Propriétés
Par 100 g de partie comestible (76%), le pourpier contient : eau 93,9 g, énergie 67 kJ (16 kcal), protéines 1,3 g, lipides 0,1 g, glucides 3,4 g, Ca 65 mg, Mg 68 mg, P 44 mg, Fe 2,0 mg, Zn 0,2 mg, vitamine A 1320 UI, thiamine 0,05 mg, riboflavine 0,11 mg, niacine 0.48 mg, folate 12 μg, acide ascorbique 21 mg (USDA, 2002). Les lipides contenus dans les tiges, les feuilles et les graines sont riches en acide linolénique, qui est polyinsaturé. Le pourpier serait riche en anti-oxydants. Un empoisonnement à l’oxalate et aux nitrates peut survenir si on le consomme en grandes quantités, et les gens sujets aux calculs rénaux doivent l’utiliser avec prudence. Le pourpier peut même contenir de l’oxalate en quantités toxiques pour les animaux domestiques. Des chèvres nourries principalement ou exclusivement de pourpier sont mortes en quelques semaines. La plante entière contient un alcaloïde, la norépinéphrine. Les pigments rouges du pourpier sont des bétacyanines acylées.
Des extraits aqueux de pourpier ont montré des effets décontractants musculaires chez les poulets, les rats et les chèvres. Des extraits à l’éthanol ont de nets effets analgésiques et anti-inflammatoires. Dans des essais sur des souris, un extrait brut de pourpier en application topique a accéléré la cicatrisation. Un extrait à l’éthanol a révélé une activité antifongique contre les dermatophytes Trichophyton. Des extraits de la plante ont montré une activité antityrosinase et sont actuellement testés pour leur pouvoir blanchissant sur la peau.
Falsifications et succédanés
Le pourpier marron (Portulaca quadrifida L.) et le grassé (Talinum triangulare (Jacq.) Willd.) servent de substitut au pourpier potager.
Description
Plante herbacée annuelle succulente, abondamment ramifiée, érigée ou prostrée ; tige atteignant 50 cm de long, glabre mais garnie de poils aux nœuds à l’état jeune, verte à rougeâtre ou brunâtre. Feuilles alternes à plus ou moins opposées ou en verticilles sur les rameaux terminaux, simples ; stipules absentes ; pétiole de 1–3 mm de long ; limbe obovale à spatulé, de 0,5–4 cm × 0,1–2 cm, cunéiforme à la base, arrondi à l’apex, entier. Inflorescence : glomérules sessiles à l’extrémité des rameaux, ayant jusqu’à 8 fleurs, souvent dépassés par les rameaux poussant à l’aisselle des feuilles. Fleurs bisexuées, régulières ; sépales 2, connés à la base, ovales-triangulaires, de 3–5 mm de long, carénés ; pétales 5, adnés aux sépales à la base, largement obovales, de 3–8 mm de long, jaunes, émarginés ; étamines 7–12, connées à la base ; ovaire semi-infère, 1-loculaire, style à 3–6 bras. Fruit : capsule ovoïde d’environ 4 mm de long, à déhiscence circulaire juste en dessous du milieu, contenant de nombreuses graines. Graines orbiculaires-réniformes, de 0,5–1 mm de diamètre, noires, lisses à tuberculées. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 1–1,5 cm de long, épicotyle absent ; cotylédons elliptiques-lancéolés, de 5–7 mm de long, succulents.
Autres données botaniques
Le genre Portulaca comprend environ 150 espèces, dont une trentaine se trouvent en Afrique tropicale, mais les opinions sur la délimitation des espèces divergent beaucoup. Portulaca oleracea est variable et comprend des populations diploïdes, tétraploïdes et hexaploïdes. Plusieurs sous-espèces ont été distinguées, principalement sur la base de la taille des graines et la morphologie du tégument. Les plantes cultivées ont été distinguées comme subsp. sativa (Haw.) Schübl. & Mart., et sont des plantes hexaploïdes (2n = 54) à port robuste et érigé avec de grandes graines. Il serait plus logique de les distinguer comme groupe de cultivars.
Croissance et développement
Le pourpier achève son cycle de vie sous les tropiques en 2–4 mois. Au début, la croissance est lente mais elle s’accélère au bout de 2 semaines. Les pousses s’enracinent facilement aux nœuds. Le développement ne semble pas être influencé par la photopériode. La floraison est précoce et a lieu toute l’année. L’autofécondation dans le bouton floral est la règle. Les fruits mûrissent en 7–12 jours après la floraison. Les semences sont facilement disséminées par l’eau et le vent, avec les graines d’autres plantes cultivées ou dans les déjections des oiseaux. Portulaca oleracea se caractérise par une photosynthèse en C4, ce qui signifie une photosynthèse importante lorsque la température et le rayonnement sont élevés.
Ecologie
Le pourpier est une adventice des champs et des milieux perturbés et il est également présent dans les savanes herbeuses et les savanes arbustives, depuis le niveau de la mer jusqu’à 2400 m d’altitude. C’est généralement une culture d’été, qui a besoin de températures comprises entre 15–40ºC, et pour certains cultivars l’optimum est même de 35ºC. Le gel n’est pas toléré. Près de l’équateur, on le cultive jusqu’à 1800(–2400) m d’altitude. Le pourpier a besoin d’eau en abondance, que ce soit par les pluies ou l’arrosage. Il tolère toutes sortes de sols, avec une préférence pour le sable ou les limons sableux. Il tolère la salinité.
Multiplication et plantation
Dans la nature, le pourpier se perpétue généralement par semis, mais les fragments de tiges prennent aussi racine facilement une fois coupés. Lorsqu’on le cultive, la multiplication se fait généralement par graines. Les graines sont très petites, le poids de 1000 graines étant de (0,1–)0,4–0,5 g, et la densité de semis est de 20 kg/ha. Les graines fraîches ont besoin de lumière pour germer, mais chez les vieilles graines, ce besoin disparaît. La profondeur de semis affecte nettement la germination des graines et lorsqu’on les enfouit à plus de 6 cm de profondeur, cela inhibe la germination. Il est recommandé de répandre les graines à la volée et de les couvrir légèrement de compost. Le lit de semis doit être composé de sol léger.
Gestion
Comme le pourpier a des racines superficielles, qu’il est cultivé dense et que c’est une culture à cycle court, la couche superficielle du sol doit avoir une bonne fertilité. Il est recommandé d’employer une fumure organique à la dose de 20–30 t/ha au moment de la préparation du sol. Appliqués en surface, 40 kg/ha d’urée peuvent être ajoutés 3 semaines après le semis. Le pourpier a besoin d’un arrosage régulier et à de courts intervalles (3–4 jours) par temps chaud et sec. Il supporte un arrosage avec de l’eau de drainage salée. En Indonésie, on le repique parfois à un espacement de 30 cm × 30 cm et on maintient la culture pour une plus longue durée.
Le pourpier figure souvent sur la liste des pires adventices au monde, bien que certains ne le trouvent pas si nuisible du fait de son enracinement superficiel. C’est quand même un hôte important des nématodes à galles. Pour l’éliminer au milieu d’une autre plante cultivée, les herbicides comme le glyphosate ou le 2,4-D peuvent être efficaces, mais des graines peuvent arriver à mûrir avant que l’herbicide n’ait eu le temps de tuer la plante. On peut aussi l’éliminer avec du fin gluten de maïs, plus écologique. Le pourpier se développe rarement dans les endroits paillés et un paillage placé sur du pourpier l’étouffe en général.
Maladies et ravageurs
Il n’existe pas de ravageurs ou de maladies graves, mais la rouille blanche (Albugo spp.) est commune pendant la saison des pluies au Soudan. Un ravageur répandu est le charançon gallicole du pourpier (Baris lanata), qui produit des galles bien visibles. La noctuelle de la betterave (Spodoptera exigua) peut s’attaquer aux nouvelles feuilles en train de se déployer. Les aleurodes et les pucerons peuvent aussi affecter le pourpier.
Récolte
La récolte peut démarrer 3–4 semaines après le semis et 2–3 coupes à 2–3 semaines d’intervalle sont possibles en production commerciale. Il faut couper la plante à ras pour stimuler la repousse. On pratique aussi une récolte par arrachage, en un seul passage. Au bout de 6–8 semaines, la floraison diminue la qualité du produit.
Rendement
Sous les tropiques, des rendements de 12–17 t/ha par culture ont été signalés, avec des maxima atteignant 50 t/ha.
Traitement après récolte
Le pourpier peut se conserver dans des boîtes en plastique pendant 2–5 jours à 0–1ºC et une humidité relative élevée.
Ressources génétiques
La vaste aire de répartition du pourpier indique une grande variabilité génétique et une grande adaptabilité, mais il existe peu de collections de ressources génétiques. En 1985, des échantillons de matériel génétique indigène de Portulaca oleracea ont été collectés dans le nord-est du Soudan.
Sélection
Habituellement, ce sont des variétés locales que l’on cultive en Afrique, mais quelques cultivars améliorés à grandes feuilles ont été sélectionnés, par ex. ‘Rumi’, cultivé au Soudan. En Europe, on commercialise des types à feuilles vertes et à feuilles jaunes.
Perspectives
Le pourpier est un légume-feuille nutritif et on doit apporter plus d’attention à l’amélioration des pratiques de culture et de commercialisation : par ex. pour obtenir de jeunes plantes sans racines de 6–8 cm de long et conditionnées en barquettes recouvertes de film plastique. On doit aussi porter attention à la prospection des ressources génétiques.
Références principales
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- Rubatzky, V.E. & Yamaguchi, M., 1997. World vegetables: principles, production and nutritive values. 2nd Edition. Chapman & Hall, New York, United States. 843 pp.
- Schippers, R.R., 2002. African indigenous vegetables, an overview of the cultivated species 2002. Revised edition on CD-ROM. National Resources International Limited, Aylesford, United Kingdom.
- Susiarti, S., 1993. Portulaca L. In: Siemonsma, J.S. & Kasem Piluek (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 8. Vegetables. Pudoc Scientific Publishers, Wageningen, Netherlands. pp. 227–229.
- USDA, 2002. USDA nutrient database for standard reference, release 15. [Internet] U.S. Department of Agriculture, Beltsville Human Nutrition Research Center, Beltsville Md, United States. http://www.nal.usda.gov/fnic/foodcomp. June 2003.
Autres références
- Andrews, F.W., 1950. The flowering plants of the Anglo-Egyptian Sudan. Volume 1. Buncle, Arbroath, United Kingdom. 237 pp.
- Benvenuti, S., Macchia, M. & Miele, J., 2001. Quantitative analysis of emergence of seedlings from burried weed seeds with increasing soil depth. Weed Sciences 49(4): 528–535.
- Chan, K., Islam, M.W., Kamil, M., Radhakrishnan, R., Zakaria, M.N.M., Habibullah, M. & Attas, A., 2000. The analgesic and anti-inflammatory effects of Portulaca oleracea L. subsp. sativa (Haw.) Celak. Journal of Ethnopharmacology 73: 445–451.
- Duke, J.A., Bogenschutz-Godwin, M.J., duCellier, J. & Duke, P.K., 2002. Handbook of medicinal herbs. 2nd Edition. CRC Press, Boca Raton, United States. 870 pp.
- Ellis, D.R., Guillard, K. & Adam, R.C., 2000. Purslane as a living mulch in broccoli production. American Journal of Alternative Agriculture 15: 50–59.
- Gbile, Z.O., 1983. Indigenous and adapted African vegetables. Acta Horticulturae 123: 71–80.
- Grieve, C.M. & Suarez, D.L., 1997. Purslane (Portulaca oleracea L.): a halophytic crop for drainage water reuse systems. Plant and Soil 192(2): 277–283.
- Hernández Bermejo, J.E. & León, J. (Editors), 1994. Neglected crops: 1492 from a different perspective. FAO Plant Production and Protection Series No 26. Rome, Italy. 341 pp.
- Keay, R.W.J., 1954. Portulacaceae. In: Keay, R.W.J. (Editor). Flora of West Tropical Africa. Volume 1, part 1. 2nd Edition. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. pp. 136–137.
- Maundu, P.M., Ngugi, G.W. & Kabuye, C.H.S., 1999. Traditional food plants of Kenya. Kenya Resource Centre for Indigenous Knowledge (KENRIK), Nairobi, Kenya. 270 pp.
- Ochse, J.J. & Bakhuizen van den Brink, R.C., 1980. Vegetables of the Dutch East Indies. 3rd English edition. Asher & Co., Amsterdam, Netherlands. 1016 pp.
- Palaniswamy, U.R., McAvoy, R.J. & Bible, B., 2000. Leaf yield and fatty acid composition of purslane (Portulaca oleracea L.) at different growth stages. Journal of Tropical Agriculture 38: 1–4.
- Stevels, J.M.C., 1990. Légumes traditionnels du Cameroun: une étude agrobotanique. Wageningen Agricultural University Papers 90–1. Wageningen Agricultural University, Wageningen, Netherlands. 262 pp.
Sources de l'illustration
- Susiarti, S., 1993. Portulaca L. In: Siemonsma, J.S. & Kasem Piluek (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 8. Vegetables. Pudoc Scientific Publishers, Wageningen, Netherlands. pp. 227–229.
Auteur(s)
- A.E. El Jack
Department of Horticulture, Faculty of Agricultural Sciences, University of Gezira, P.O. Box 20, Wad Medani, Sudan
Consulté le 23 décembre 2024.
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