Blé de Crépi : Différence entre versions

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Version actuelle en date du 5 juillet 2014 à 18:18

Blé blanc à paille
pleine de Mareuil
Vilmorin-Andrieux, Les meilleurs blés (1880)
Blé de l'île de Noé
Blé de Crépi

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Blé de Crépi

D'hiver.

Paille d'un blanc jaunâtre, haute, souple et fine.

Épi effilé, demi-serré, s'amincissant vers la pointe où il est muni de fines arêtes; blanc dans les années sèches, jaune dans les années humides.

Grain rouge pâle, allongé, mince, atténué aux deux extrémités, légèrement glacé ou corné, peu renflé, mais plein et de très bonne qualité.

Le blé de Crépi est une des plus anciennes races françaises. Il se cultive de temps immémorial dans tout le nord de Ile-de-France et une partie de la Picardie et de la Champagne. Les environs de Crépi en Valois ont été longtemps renommés pour les blés de semence qu'on y venait chercher de bien loin à la ronde: c'était du grain nettoyé avec soin et parfois trié à la main. Sans doute le climat très âpre et rude de la plaine où il était récolté donnait à ce blé un tempérament robuste et rustique qui le faisait prospérer d'autant mieux dans les terres plus abritées des vallées environnantes. Aujourd'hui, l'introduction des variétés anglaises a fait disparaître le blé de Crépi de presque toutes les terres, excepté de celles qui n'en sauraient supporter d'autres. Dans l'hiver de 1876 à 1877, on s'est bien trouvé dans de nombreuses localités de l'avoir conservé, car il a résisté à l'hiver là où les blés anglais avaient complètement gelé. Son grand mérite est donc dans sa rusticité extrême qui n'est égalée que par celle des épeautres d'hiver. Il semble fait par conséquent pour les plaines froides exposées aux gelées sans neige. Les bonnes et moyennes terres fortes lui conviennent. Si elles renferment du calcaire, le grain en est d'autant plus beau et plus lourd.