Faramea lourteigiana (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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comme un aphrodisiaque. Les racines, souvent associées à celles de ''Ptychopetalum olacoïdes'' (Olacacées) et de ''Strychnos erichsonii'' (Loganiacées), servent à préparer une macération dans le rhum qui est bue.
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Version actuelle en date du 6 juin 2022 à 15:22

Faramea guianensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Faramea multiflora


Faramea lourteigiana.



Faramea lourteigiana Steyerm.

Noms vernaculaires

  • Créole : bois bandé [bwa-bandé], ti bois bandé [ti-bwa-bandé].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : waaduk.
  • Aluku : baaso, bande bwa.

Écologie, morphologie

Arbuste du sous-bois de la forêt primaire, abondant par place.

Collections de référence

De Granville 834 ; Lescure 835 ; Moretti 37.

Emplois

Cet arbuste nous a été donné par les Créoles et les Aluku [1] de Saül et de Maripasoula comme un aphrodisiaque. Les racines, souvent associées à celles de Ptychopetalum olacoïdes (Olacacées) et de Strychnos erichsonii (Loganiacées), servent à préparer une macération dans le rhum qui est bue.

Étymologie

  • Créole : cf. bois bandé, Ptychopetalum olacoïdes (Olacacées), ti, « petit », en raison de sa taille.

Chimie et pharmacologie

Des essais préliminaires effectués dans notre laboratoire ne nous ont pas permis de mettre en évidence de façon certaine la présence d’alcaloïde dans les racines.

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Cette drogue semble à l’origine propre aux Aluku qui préparent avec les racines, les tiges et des grains de maïs grillés une macération dans le rhum bue comme aphrodisiaque (FLEURY, 1991).